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RDC: Nicolas Kazadi, l’argentier national, désigné responsable des contre-performances dans les régies financières, il encourage des entreprises à sous-évaluer leurs déclarations fiscales, les médias en parlent!

A l’issue du 1er trimestre 2023, les recettes publiques ont été mobilisées à hauteur de seulement 17,7% par rapport à la programmation de 4.290,4 milliards CDF. Une véritable contreperformance, note Finance-cd.com, précisant que la DGI a à seulement totalisé 380,9 milliards de CDF sur une prévision de 3.544,2 milliards. La DGDA a mobilisé 250,2 milliards sur des projections de 407,3 milliards. La DGRAD a fait piètre figure avec 129,5 milliards de CDF sur 278,49 milliards attendus.

Ces contre-performances font réagir des experts en fiscalité et autres acteurs de la Société civile, tous très remontés contre le ministre des Finances Nicolas Kazadi et son conseiller fiscal Sébastien Tshibambe accusés dans les médias d’être les seuls responsables de la faible mobilisation des recettes observée en avril lors de la déclaration du solde de l’impôt sur les bénéfices et profits (IBP), l’une des échéances fiscales les plus importantes en République Démocratique du Congo, clôturée le samedi passé.

Pour ces experts, les ingérences et les diktats du ministre des Finances et de son homme lige au sein des régies financières sont à la base des contre-performances actuelles. «Nicolas Kazadi se mêle de tout. Il gère aussi bien les dossiers d’assiette que les contentieux fiscaux. Du coup, les grandes entreprises des secteurs minier, pétrolier et des télécommunications, qui sont les plus gros contribuables, entêtées par le ministre des Finances, ne respectent plus l’administration fiscale», à en croire «Okapinews.net» qui relaie cet expert en fiscalité.

«Les grandes entreprises ont deux paroles selon qu’elles parlent à l’administration fiscale ou au cabinet du ministre. Le conseiller fiscal Tshibambe, lui-même un ancien travailleur de la société minière Metalkol, les amadoue là où l’administration fiscale est ferme», poursuit le média en ligne, reprenant la même soirée.

«Résultat: il y a eu discordance entre les souscriptions faites par ces entreprises et le versement opéré lors du solde de l’IBP. L’écart est tel que l’atteinte du budget de 16 milliards $ en 2023 semble hypothétique si on ne rectifie pas le tir», révèle-t-il.

Sur les 3000 milliards de Franc Congolais attendus (~1,5 millards $), les 3 régies financières n’ont mobilisé que 1700 milliards CDF, soit environ 850 millions de dollars USD. Cependant, pour lui, il faut notamment faire un contrôle sur pièces pour déterminer les causes de l’écart entre les souscriptions initiales des entreprises et leurs faibles versements. Il soupçonne une main noire derrière la volte-face des grandes entreprises : Sébastien Tshibambe, l’homme à tout faire de Nicolas Kazadi.

«Depuis son avènement à la tête du ministère des Finances, Nicolas Kazadi, a multiplié des bourdes. Il a même usurpé les prérogatives de l’administration fiscale en créant une commission chargée du recouvrement de l’impôt sur les superprofits (commission ISP). Tout contentieux, tout dossier d’assiette, doit être visé par Sébastien Tshibambe, alors qu’il n’a pas la maîtrise des dossiers fiscaux», charge-t-on.

Alors que les agents de la DGI alignent 5 mois de retard de salaire, le ministre prend des dizaines de millions de dollars pour les engloutir dans son centre financier de la Gombe, enfonce l’expert, accusant le ministre Kazadi d’être à la base de la faible mobilisation des recettes.

Avec Agences

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