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La collaboration entre le FPI et ses partenaires d’Egypte se porte à merveille

Il ne se pose aucun problème dans l’exécution du programme congolo-égyptien pour la construction des infrastructures structurantes dans l’espace du Grand-Kasaï. La collaboration entre le Fonds de promotion de l’industrie -FPI- et ses partenaires égyptiens ne connait pas non plus de rupture. C’est du moins ce qui ressort du séjour effectué au Caire en Egypte par le Directeur général du FPI, Bertin Mudimu Tshisekedi, qui était accompagné d’une délégation d’experts de cet établissement public. Ce séjour était l’occasion pour le manager du FPI d’évaluer avec la société égyptienne SAMCRETE, l’état d’avancement de la mise en œuvre du contrat pour la construction de la Route nationale numéro 1 dans son tronçon compris entre les villes de Mbuji-Mayi et Kananga.

Sur place, Bertin Mudimu Tshisekedi s’est rassuré du processus de la levée des fonds auprès d’Afrexim Bank dont la schématisation va se conclure bientôt, et surtout qu’elle est la banque qui fait partie de la matrice des solutions pour le financement de ce projet de la construction de la route Mbuji-Mayi-Kananga. Ce séjour au Caire a également permis à la délégation du FPI conduite par le DG Bertin Mudimu de visiter quelques ouvrages déjà réalisés par SAMCRETE en Egypte, similaires au projet à réaliser en RD-Congo. Cette énième descente du FPI dans la capitale du pays de Pharaon s’inscrit dans le cadre du suivi et d’évaluation du processus dans lequel cet établissement public RD-congolais s’est engagé depuis quelques années pour la matérialisation du programme présidentiel d’accélération de la lutte contre la pauvreté et la réduction des inégalités.

Dès son arrivée dans la capitale égyptienne, la délégation du FPI a d’abord eu une séance de travail au siège social de la société SAMCRETE Engineers and Contractors. C’est cette entreprise égyptienne qui est contractante avec le FPI pour l’exécution des travaux de construction du tronçon routier de 188 Km sur la RN1 reliant Mbuji-Mayi à Kananga et le tronçon de 30 Km reliant le port de Ndomba à la RN1, dans le Kasaï-Oriental. Sous la coordination du consortium des entreprises arabes, africaines et égyptiennes, EGAAD, les deux parties ont évalué l’état d’avancement de la mise en œuvre du contrat de construction de la route Mbuji-Mayi-Kananga.

A ce sujet, SAMCRETE engineers and Contractors représentée par son DG Sherif Nazmy a rassuré qu’à ce jour, en dépit des problèmes logistiques qui ont connu l’acheminement des matériaux et des équipements à cause de l’enclavement de la ville de Mbuji-Mayi, le projet commence à se mettre en place. Pour lui, les 4 engins restés longtemps à la Société nationale des chemins de fer du Congo -SNCC- sont déjà arrivés à Mwene-Ditu. Il a encore indiqué que les 5 autres engins acquis à Lubumbashi auprès de Services Machinery Trucks -SMT- à la suite d’un contrat de sous-traitance signé avec l’entreprise Géo-Katanga, conformément aux lois de la RD-Congo.

Les 5 engins -une niveleuse, une chargeuse, une pelle excavatrice, un compacteur et un bulldozer- ont aussi quitté Lubumbashi pour Mbuji-Mayi, via Mwene-Ditu depuis le 26 janvier 2023. La délégation du FPI au Caire a été également informée de l’arrivée dans quelques jours d’un concasseur à Kasumbalesa, dans le Haut-Katanga. Il a également signalé à la partie RD-congolaise que SAMCRETE s’emploie à acheter sur place au pays 11 camions utilitaires pour le chantier. Pour sa part, le DG du FPI, Bertin Mudimu Tshisekedi, a rappelé à l’assistance l’importance que revêt ce projet de construction de la route Mbuji-Mayi-Kananga pour le Chef de l’Etat Tshisekedi.

Il a également souligné que le Président de la République tient beaucoup à la coopération africano-africaine pour le développement du continent africain. Bertin Mudimu a encore fait savoir que, malgré les nombreuses critiques de différentes institutions qui tiennent à ce que l’entreprise égyptienne SAMCRETE soit retirée du fait du retard que connait ce projet dans sa mise en œuvre, le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi a décidé de maintenir ladite société égyptienne sur ce projet. Il tient à ce que cette coopération avec l’Egypte produise des indices quantitatifs.

Lors de leurs échanges, le DG du FPI a rappelé à ses interlocuteurs la promesse faite par le vice-président d’Afrexim Bank lors de son passage à Kinshasa de finaliser le processus à la fin du mois de décembre 2022 et qu’à ce jour, le FPI a déjà envoyé la termsheet signée depuis novembre. «Au regard des enjeux de l’heure, il est plus qu’urgent que ce processus soit clôturé», a martelé le DG Bertin Mudimu Tshisekedi.

En réponse à cette pertinente préoccupation du manager du FPI, le directeur des financements interafricains de la banque, Ayman Elzoghby a confirmé la détermination d’Afrexim Bank de financer le projet malgré les lenteurs administratives enregistrées dans le chef des deux parties. En fait, il a rassuré la délégation du FPI que les procédures d’approbation de la banque vont se conclure sous peu et que dans les tout prochains jours, la termsheet contresignée va être envoyée au FPI. Ainsi, Afrexim Bank s’est engagée à transmettre incessamment à la partie RD-congolaise -FPI- une lettre de manifestation d’intérêt contenant les points discutés au cours de cette réunion.

Après avoir visité les différentes réalisations de SAMCRETE en Egypte, la délégation du FPI s’est rendue compte que cette entreprise égyptienne, opérationnelle depuis 1963, est un bâtisseur qui a fait ses preuves dans plusieurs pays d’Afrique de l’Est et d’Asie dans le Moyen-Orient. En fait, sa collaboration avec le FPI augure de nouvelles perspectives de développement des infrastructures et autres ouvrages construits dans le respect de l’art et des normes internationales. La construction de la Route nationale numéro 1 dans son tronçon compris entre les villes de Mbuji-Mayi et Kananga peut illustrer l’ingéniosité de cette entreprise égyptienne.

DK

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