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En RDC, Ebola, cholera…continuent de faire des victimes

La situation sanitaire générale reste préoccupante sur l’ensemble du territoire national. Les épidémies d’Ebola et cholera semblent avoir la peau dure et continuent de sévir dans plusieurs provinces RD-congolaises. Dans la semaine du 21 au 27 janvier 2019, la courbe épidémiologique montre un nombre excessif et croissant des cas de choléra soit un total de 665 malades enregistrés, dont 18 décès ont été rapportés dans 50 zones de santé et 11 provinces du pays. Puis, 94,5% de cas et 100% de décès ont été notifiés dans 4 provinces endémiques, à savoir: le Haut-Katanga, le Haut-Lomami, le Sud-Kivu et le Tanganyika. Concernant le virus Ebola, au mardi 5 février 2019, au total 788 cas ont été signalés dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri -734 confirmés et 54 probables-, dont 486 décès et 267 personnes guéries. «3 nouveaux cas sont confirmés, 2 nouveaux décès de cas confirmés, 2 nouveaux guéris et 191 cas suspects», a fait savoir un tweet récent du ministère de la Santé publique RD-congolais.

Beaucoup de provinces de la RD-Congo souffrent d’une situation sanitaire et humanitaire alarmante. Les cas de provinces du Haut-Katanga, Haut-Lomami, Sud-Kivu et Tanganyika déclarées endémiques par l’Organisation mondiale de la santé-OMS- et où le choléra continue de faire des victimes, comme pour la maladie à virus Ebola dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri. Selon les statistiques du Ministère de la Santé publique, dans la semaine du 21 au 27 janvier 2019, un nombre excessif et croissant des cas de choléra soit un total de 665 malades ont été enregistrés, dont 18 décès rapportés dans 50 zones de santé et 11 provinces du pays. Puis, 94,5% de cas et 100% de décès ont été notifiés dans 4 provinces endémiques à savoir le Haut-Katanga, le Haut-Lomami, le Sud-Kivu et le Tanganyika. Concernant Ebola, au mardi 5 février 2019, au total 788 cas ont été signalés au Nord-Kivu et en Ituri -734 confirmés et 54 probables, dont 486 décès et 267 personnes guéries. «3 nouveaux cas sont confirmés, 2 nouveaux décès de cas confirmés, 2 nouveaux guéris et 191 cas suspects», a fait savoir un tweet récent du Ministère de la Santé publique.

A l’annonce officielle, vendredi 18 janvier dernier, de l’épidémie de choléra dans le Haut Katanga, le ministre provincial de la Santé, Dr Modeste Baloy, a indiqué que depuis le mois d’août 2018, plus de 1 000 cas ont été enregistrés dont 64 décès parmi lesquels 29 dans la ville de Lubumbashi. «La courbe épidémiologique montre depuis le 24 août 2018 un nombre excessif et croissant des cas soit un total de 1 304 malades enregistrés et 64 décès dont 42 intra hospitaliers et 22 communautaires», a-t-il dit. Selon lui, d’autres zones de santé à travers la province enregistraient aussi des cas de choleras, comme à Pweto et Mufunga Sapwe dans le territoire de Mitwaba. «Au regard des cas suspects de cholera enregistrés à Kapolowe au village 65, village Lukutwe 5 échantillons ont été prélevé dont 1 a été confirmé positif par le laboratoire de l’Institut national de recherche. C’est à partir de ce contact que le cholera s’est ensuite propagé dans la ville de Lubumbashi et dans d’autres territoires», a précisé Dr Modeste Baloy. Et de rassurer: «plusieurs axes stratégiques de commandes d’urgence sont mis en place, notamment des commandes en médicament, intrants et le renforcement des mesures de préventions afin de contribuer à l’amélioration de l’état de santé des populations par la réduction de la morbidité et de la mortalité attribuable au cholera et aux maladies liées à l’eau, l’hygiène et l’assainissement».

Selon l’Organisation mondiale de la santé -OMS-, l’épidémie de choléra en 2018 était caractérisée par une réactivation des cas dans les anciens foyers de l’année 2017 mais aussi la résurgence de nouveaux foyers dans les différentes provinces.

A en croire l’OMS, les populations les plus affectées par le choléra sont celles qui vivent dans les zones de santé avoisinant les grands cours d’eau, dans les zones avec un déficit du système d’approvisionnement en eau potable pour les populations et avec des problèmes d’assainissement.

Olitho KAHUNGU

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