A l’instar de différentes personnalités et analystes politiques qui ont réagi pour condamner les actes de barbarie posés le week-end dernier par les militants du Cap pour le changement -CACH- et ceux du Front commun pour le Congo -FCC-, le député national André Claudel Lubaya a donné de la voix. Dans son message intitulé «Préservons la République», l’élu de Kananga a déclaré que la destruction des effigies de l’ancien Président Joseph Kabila et celles de son successeur Félix-Antoine Tshisekedi dénote une intolérance politique injustifiée qu’il condamne fermement. Il s’agit pour lui, des actes inciviques répréhensibles de trouble à l’ordre public et d’une menace pressante à la paix civile. «La République ne mérite pas ça», a martelé Lubaya. Pour l’ancien gouverneur du Kasaï Occidental, ces méthodes d’un autre âge et dont personne n’a pas le contrôle, interpellent les pouvoirs publics et appellent de leur part, de toute urgence et sans complaisance, une réponse politique implacable, à la mesure du danger qu’elles représentent pour la nation. La démocratie, a insisté André Claudel Lubaya, s’enrichit de la confrontation des opinions contradictoires, base de tout progrès social. Et d’ajouter: «la décrispation politique effective est un acquis indéniable en cette période. D’où, la nécessité de la préserver». Ce député national a estimé que chaque citoyen et chaque responsable politique se doit de faire preuve de mesure et de refuser toutes formes de violences qui engendreraient les pires dérives dont la République serait la première victime.
JB