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RDC : AAB lance un ultimatum à l’UDPS

Réagissant aux événements qui ont eu lieu le mardi 23 et mercredi 24 juin 2020, la Ligue des jeunes de l’Action alternative pour le bien-être et le changement -AAB- a, dans une déclaration faite le 25 juin 2020, exigé la rupture de la coalition FCC-CACH en cas de récidive. «En cas de récidive persistante dans le chef de nos partenaires, la jeunesse AAB sollicite la fin de la coalition FCC-CACH et propose aux autorités  du FCC d’envisager un gouvernement d’envisager un gouvernement de cohabitation», a déclaré Nadine Bakari, représentante de la jeunesse de AAB.

La Ligue des jeunes de l’AAB est montée au créneau pour dénoncer à travers une déclaration les mouvements de violences qui ont eu lieu deux jours durant, les 23 et 24 juin 2020, dans les villes de Kinshasa et Lubumbashi. La jeunesse de ce regroupement politique a lancé un ultimatum à l’UDPS dont les militants sont impliqués dans ces violences susceptibles de faire tanguer la coalition. «En cas de récidive persistante dans le chef de nos partenaires, la jeunesse AAB sollicite la fin de la coalition FCC-CACH et propose aux autorités du FCC d’envisager un gouvernement de cohabitation», a déclaré Nadine Bakari.

Lors de ces heurts, 18 personnes dont 15 policiers ont été blessées en plus de plusieurs dégâts matériels importants enregistrés. La jeunesse du regroupement AAB, tout en condamnant ces actes de violence, constate avec regret des violations flagrantes, doublées d’acte de vandalisme et de profanation du siège du Parlement. «La jeunesse du regroupement AAB condamne avec fermeté ces événements odieux et malheureux qui se sont produits au siège du Parlement le mardi 23 et le mercredi 24 juin courant, qui se sont traduits par des attaques gratuites des élus légitimes du peuple et de la notabilité proche du Front commun pour le Congo par les militants d’un parti politique bien identifié», a déclaré la Ligue des jeunes AAB.

Ils ont également fustigé l’attitude laxiste des ONG des droits de l’homme ainsi que des services censés sécuriser le siège du Parlement. «La jeunesse du regroupement AAB dénonce le silence assourdissant et la duplicité des soi-disant ONG de droits de l’Homme et fustige la complicité de la Police Nationale Congolaise, des Forces de sécurité et des autorités politiques pourtant censées protéger l’institution Parlement», a déclaré la représentante de la jeunesse de AAB. Dans l’optique de permettre aux députés et sénateurs de travailler en sécurité, la jeunesse du regroupement AAB promet de «se déployer sur toute l’étendue du territoire national, de manière particulière autour du siège du Parlement afin de protéger le travail de la représentation nationale».

Brice NLANDU

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