La ministre de la Fonction publique, Yollande Ebongo Bosongo, poursuit sans désemparer son programme visant à numériser la gestion en vue d’atteindre la maîtrise des effectifs des fonctionnaires et agents de l’État ainsi que de la masse salariale leur consacrée.
Réuni vendredi autour du Président de la République, le Conseil
des ministres a adopté son dossier dédié à la constitution du Fichier de Référence de l’Administration Publique -FRAP-, en vue de l’implémentation d’un Système intégré de gestion des ressources humaines et de la paie des agents de l’Etat -SIGRH/Paie.
Yollande Ebongo a indiqué que ce projet “contient le résumé du Rapport à mi-parcours sur le processus de la mise en place d’un fichier unique fiable et sécurisé des agents et fonctionnaires de l’État, par l’utilisation des Nouvelles technologies de l’Information en cours au niveau du ministère de la Fonction Publique”.
À en croire la ministre de la Fonction publique, cette démarche vise à
moderniser davantage et rendre plus performante l’Administration publique, notamment à travers la mise en place d’un système de gestion intégrée des ressources humaines destiné à aboutir à la
maitrise des effectifs et de la masse salariale.
Yollande Ebongo a proposé une série de mesures à court, moyen et long terme destinées à arrêter l’hémorragie financière et asseoir le système de gestion moderne et fiable des ressources humaines de la Fonction Publique.
Le souci, a-t-on précisé dans le compte-rendu du Conseil des ministres, est de pérenniser les résultats déjà obtenus et parachever le processus
de numérisation de l’ensemble des données de l’Administration Publique.
Le gouvernement de la République a adhéré à cette vision et demandé, au titre conservatoire, de faire enlever des listes de paie les éléments actuellement payés en violation de la loi.
Natine K.