«On a beaucoup épilogué autour du mot dialogue. Le dialogue est un principe inscrit dans nos coutumes. Quand il y a un conflit dans une communauté, on se retrouve autour d’une table pour chercher des solutions. Ce n’est pas une faiblesse de notre part parce que le tout sera sanctionné par le peuple. S’il y a des agendas cachés, le peuple prendra ses responsabilités». Déclarations d’Etienne Tshisekedi lors de la conférence de presse tenue 27 juin à Bruxelles et dédiée au 55ème anniversaire de l’indépendance de la RD-Congo
Tout s’est passé comme AfricaNews, journal avant-gardiste, l’avait annoncé en vitrine de son édition parue à Kinshasa le vendredi 26 juin 2015. L’opposant historique est bel et bien sorti de sa tanière et s’est adressé au peuple RD-congolais, à la classe politique ainsi qu’à la Communauté internationale. Samedi 27 juin à Bruxelles, le leader de l’opposition RD-congolaise n’a pas fait planer le doute : il s’est dit prêt à dialoguer.
Mais il a mis un moyen de pression sur Kabila : le peuple, appelé à trancher en dernier ressort. Et, dans une certaine mesure, la Communauté internationale, invitée à faire la médiation. Etienne Tshisekedi wa Mulumba était favorable au dialogue avec Kabila et il y a encore quelques jours, nul dans son pré carré ne remettait en cause ce scenario. Alors que l’UNC de Kamerhe et le MLC de Bemba tergiversent, Tshisekedi a pris ses responsabilités. Il sait que son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS-, doit jouer un rôle sur l’échiquier.
Dialoguer pour sauver la nation est une mission, un devoir qui ne se refuse pas. Reste que les consultations initiées par Kabila ont déjà donné une idée sur l’ordre du jour. Pour Tshisekedi, la solution à la crise politique actuelle passe par le règlement du contentieux électoral de 2011 et par la tenue d’un processus électoral consensuel dans le strict respect du délai constitutionnel. Il en fait par dans son message de vœu à la Nation à l’occasion du 55ème anniversaire de l’indépendance daté du 26 juin 2015 depuis Bruxelles et lu par son médecin, Dr Ilunga lors de son point de presse tenu le 27 juin.
On l’attendait et voici il a répondu au rendez-vous. Et ce, contrairement au passé. Samedi 27 juin à Bruxelles, le leader de l’opposition RD-congolaise n’a pas fait planer le doute : il s’est dit prêt à dialoguer. «On a beaucoup épilogué autour du mot dialogue. Le dialogue est un principe inscrit dans nos coutumes. Quand il y a un conflit dans une communauté, on se retrouve autour d’une table pour chercher des solutions.
Ce n’est pas une faiblesse de notre part parce que le tout sera sanctionné par le peuple. S’il y a des agendas cachés, le peuple prendra ses responsabilités», a déclaré d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba lors de la conférence de presse tenue 27 juin à Bruxelles et dédiée au 55ème anniversaire de l’indépendance de la RD-Congo. Comme on peut le constater, Etienne Tshisekedi était favorable au dialogue avec Joseph Kabila et il y a encore quelques jours, nul dans son pré carré ne remettait en cause ce scenario.
Mais tout en acceptant de dialoguer, l’opposant historique a mis un moyen de pression sur Kabila : le peuple, appelé à trancher en dernier ressort. Et, dans une certaine mesure, la Communauté internationale, invitée à faire la médiation.
Alors que l’Union pour la nation congolaise -UNC- de Vital Kamerhe et le Mouvement pour la libération du Congo -MLC- de Jean-Pierre Bemba Gombo tergiversent, Etienne Tshisekedi a pris ses responsabilités. Il sait que son parti, l’UDPS, doit jouer un rôle sur l’échiquier. Dialoguer pour sauver la nation est une mission, un devoir qui ne se refuse pas. Reste que les consultations initiées par Kabila ont déjà donné une idée sur l’ordre du jour.
Dans son message à la Nation à l’occasion de la célébration ce jour, du 55ème anniversaire de l’indépendance de la RD-Congo, le devoir impose au président Tshisekedi de lancer un appel pressant aux parties en présence, à savoir le camp de changement -Opposition- et celui du pouvoir –Majorité présidentielle- de se retrouver rapidement sous la médiation internationale conformément à l’accord cadre d’Addis-Abeba et les résolutions subséquentes du Conseil de sécurité de l’ONU en vue de se parler et de trouver ensemble une solution durable à l’actuelle crise politique.
Tshisekedi propose deux points majeurs à l’ordre du jour : le règlement du contentieux électoral de 2011 et le calendrier électoral consensuel taillé sur les délais constitutionnels. «Cette solution passe par le règlement du contentieux électoral de 2011 et par la tenue d’un processus électoral consensuel dans le strict respect du délai constitutionnel. Nous aurons ainsi créé les conditions d’un avenir meilleur pour l’ensemble de notre peuple longtemps meurtri», peut-on lire dans son message de vœu qu’AfricaNews reprend in extenso dans cette édition.
Du côté de la Majorité présidentielle, après les consultations des différentes couches sociales initiées par le président Kabila, tout le monde a opté pour le dialogue dont le format et l’ordre du jour restent à déterminer. Toutefois, la MP est favorable à un médiateur congolais et veut le processus électoral débuté par l’apurement des arriérés électoraux notamment les élections locales et provinciales.
Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale avait évoqué cette possibilité lors qu’il a conduit la délégation de cette chambre basse du parlement auprès du chef de l’Etat. C’est ainsi que la convocation de la session extraordinaire a été envisagée pour tabler sur le projet de loi sur la répartition des sièges.
L’ordre du jour du dialogue entre parties prenantes peut poser de problème, au finish, tout le monde, chaque camp sait qu’il y aura une solution possible. Même si le puzzle sera compliqué à rassembler, estiment certains, le génie RD-congolais n’a pas encore dit son dernier mot. Une chose est sûre : on est à un tournant. On peut franchir les obstacles ensemble.
Octave MUKENDI
Tout s’est passé comme AfricaNews, journal avant-gardiste, l’avait annoncé en vitrine de son édition parue à Kinshasa le vendredi 26 juin 2015. L’opposant historique est bel et bien sorti de sa tanière et s’est adressé au peuple RD-congolais, à la classe politique ainsi qu’à la Communauté internationale. Samedi 27 juin à Bruxelles, le leader de l’opposition RD-congolaise n’a pas fait planer le doute : il s’est dit prêt à dialoguer.
Mais il a mis un moyen de pression sur Kabila : le peuple, appelé à trancher en dernier ressort. Et, dans une certaine mesure, la Communauté internationale, invitée à faire la médiation. Etienne Tshisekedi wa Mulumba était favorable au dialogue avec Kabila et il y a encore quelques jours, nul dans son pré carré ne remettait en cause ce scenario. Alors que l’UNC de Kamerhe et le MLC de Bemba tergiversent, Tshisekedi a pris ses responsabilités. Il sait que son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS-, doit jouer un rôle sur l’échiquier.
Dialoguer pour sauver la nation est une mission, un devoir qui ne se refuse pas. Reste que les consultations initiées par Kabila ont déjà donné une idée sur l’ordre du jour. Pour Tshisekedi, la solution à la crise politique actuelle passe par le règlement du contentieux électoral de 2011 et par la tenue d’un processus électoral consensuel dans le strict respect du délai constitutionnel. Il en fait par dans son message de vœu à la Nation à l’occasion du 55ème anniversaire de l’indépendance daté du 26 juin 2015 depuis Bruxelles et lu par son médecin, Dr Ilunga lors de son point de presse tenu le 27 juin.
On l’attendait et voici il a répondu au rendez-vous. Et ce, contrairement au passé. Samedi 27 juin à Bruxelles, le leader de l’opposition RD-congolaise n’a pas fait planer le doute : il s’est dit prêt à dialoguer. «On a beaucoup épilogué autour du mot dialogue. Le dialogue est un principe inscrit dans nos coutumes. Quand il y a un conflit dans une communauté, on se retrouve autour d’une table pour chercher des solutions.
Ce n’est pas une faiblesse de notre part parce que le tout sera sanctionné par le peuple. S’il y a des agendas cachés, le peuple prendra ses responsabilités», a déclaré d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba lors de la conférence de presse tenue 27 juin à Bruxelles et dédiée au 55ème anniversaire de l’indépendance de la RD-Congo. Comme on peut le constater, Etienne Tshisekedi était favorable au dialogue avec Joseph Kabila et il y a encore quelques jours, nul dans son pré carré ne remettait en cause ce scenario.
Mais tout en acceptant de dialoguer, l’opposant historique a mis un moyen de pression sur Kabila : le peuple, appelé à trancher en dernier ressort. Et, dans une certaine mesure, la Communauté internationale, invitée à faire la médiation.
Alors que l’Union pour la nation congolaise -UNC- de Vital Kamerhe et le Mouvement pour la libération du Congo -MLC- de Jean-Pierre Bemba Gombo tergiversent, Etienne Tshisekedi a pris ses responsabilités. Il sait que son parti, l’UDPS, doit jouer un rôle sur l’échiquier. Dialoguer pour sauver la nation est une mission, un devoir qui ne se refuse pas. Reste que les consultations initiées par Kabila ont déjà donné une idée sur l’ordre du jour.
Dans son message à la Nation à l’occasion de la célébration ce jour, du 55ème anniversaire de l’indépendance de la RD-Congo, le devoir impose au président Tshisekedi de lancer un appel pressant aux parties en présence, à savoir le camp de changement -Opposition- et celui du pouvoir –Majorité présidentielle- de se retrouver rapidement sous la médiation internationale conformément à l’accord cadre d’Addis-Abeba et les résolutions subséquentes du Conseil de sécurité de l’ONU en vue de se parler et de trouver ensemble une solution durable à l’actuelle crise politique.
Tshisekedi propose deux points majeurs à l’ordre du jour : le règlement du contentieux électoral de 2011 et le calendrier électoral consensuel taillé sur les délais constitutionnels. «Cette solution passe par le règlement du contentieux électoral de 2011 et par la tenue d’un processus électoral consensuel dans le strict respect du délai constitutionnel. Nous aurons ainsi créé les conditions d’un avenir meilleur pour l’ensemble de notre peuple longtemps meurtri», peut-on lire dans son message de vœu qu’AfricaNews reprend in extenso dans cette édition.
Du côté de la Majorité présidentielle, après les consultations des différentes couches sociales initiées par le président Kabila, tout le monde a opté pour le dialogue dont le format et l’ordre du jour restent à déterminer. Toutefois, la MP est favorable à un médiateur congolais et veut le processus électoral débuté par l’apurement des arriérés électoraux notamment les élections locales et provinciales.
Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale avait évoqué cette possibilité lors qu’il a conduit la délégation de cette chambre basse du parlement auprès du chef de l’Etat. C’est ainsi que la convocation de la session extraordinaire a été envisagée pour tabler sur le projet de loi sur la répartition des sièges.
L’ordre du jour du dialogue entre parties prenantes peut poser de problème, au finish, tout le monde, chaque camp sait qu’il y aura une solution possible. Même si le puzzle sera compliqué à rassembler, estiment certains, le génie RD-congolais n’a pas encore dit son dernier mot. Une chose est sûre : on est à un tournant. On peut franchir les obstacles ensemble.
Octave MUKENDI