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RDC : 46 857 697 électeurs enrôlés au 17 avril, soit 95,09%

«Les 22 227 centres d’inscription prévus ont pu enregistrer 46 857 697 personnes au 17 avril 2023, soit 95,09%, réparties en 23 696 424 femmes -50,57%- et 23 161 273 hommes -49,43%- sur les 49 273 109 attendues, avance Denis Kadima

C’est un pari en phase d’être gagné par Denis Kadima Kazadi, président de la Commission électorale nationale indépendante -CENI- et son équipe. Le patron de cette institution d’appui à la démocratie a dressé un état de lieux des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs en RD-Congo 2022-2023 aux chefs de missions diplomatiques et représentants des organismes, partenaires de la Centrale électorale, le lundi 24 avril.

Cette initiative du Programme des Nations unis pour le développement -PNUD-, par le biais de son représentant-résident, Damien Mama, a donné l’opportunité à Denis Kadima de briefer les participants en leur fournissant de détails sur le processus électoral en cours qui s’est clôturé dans les aires opérationnelles 1 et 2 incluant trois pays étrangers où vivent les RD-Congolais -Afrique du Sud, Belgique et France.

«La troisième et dernière -avec le Canada et les Etats-Unis d’Amérique- étant en cours d’achèvement, celle-ci englobe notamment la partie orientale du pays en proie à une situation déplorable dominée par un climat d’insécurité imposé par la présence des groupes armés dont le M23 soutenu par le Rwanda. Une situation particulière, comme l’a rappelé le patron de la CENI, qui n’a pas permis, comme souhaité, le déploiement aussi bien du personnel que de la logistique requise», rapporte la cellule de la Centrale électorale.

Dans sa présentation devant ses hôtes, Denis Kadima a situé le contexte et les principes de cette réforme du fichier électoral -RFE- 2022-2023, son opérationnalisation, en fournissant les statistiques au 17 avril 2023, faisant part à l’assistance des activités courantes et de prochaines étapes.

«Dans tous les processus précédents, la RFE s’est généralement étendue sur des périodes dépassant largement une année ou plus de 12 mois. La CENI a initialement prévu, pour le présent processus, 30 jours pour chaque aire opérationnelle comme une stratégie de mobilisation de l’électorat. Toutes les prolongations étaient tacitement planifiées et prévues dans le calendrier électoral», a-t-il dit,  soulignant qu’il n’y a «aucun impact négatif sur les prévisions calendaires et soutenant qu’aucun glissement n’est envisageable, le tout est de s’en tenir aux exigences du délai constitutionnel».

Le numéro 1 de la CENI a mis en exergue la performance réalisée en 4 mois d’enregistrement des électeurs. Ce qui, à ses yeux, est une prouesse à saluer. «L’enrôlement s’est effectué sans phase pilote avec Kinshasa dès son lancement. Ce qui aurait permis à ceux commis à la tâche de se familiariser avec le matériel venu de la Corée du Sud dont les préposés ont découvert le maniement sur place avec quelques carences constatées. Ainsi, les imperfections du départ ont été corrigées au fur et à mesure qu’on avançait dans le temps. Ce qui a occasionné des améliorations progressives de l’offre», a-t-il expliqué.

Puis: «Les 22 227 centres d’inscription prévus ont pu enregistrer 46 857 697 personnes au 17 avril 2023, soit 95,09%, réparties en 23 696 424 femmes -50,57%- et 23 161 273 hommes -49,43%- sur les 49 273 109 attendues. Et la France au nombre des pays concernés par cette phase pilote arrive en tête avec 5 787 enrôlés -3 474 hommes et 2 310 femmes-».

C’est un record déjà réalisé en attendant la clôture de toutes les opérations d’identification et d’enrôlement des lecteurs dans toutes les 3 aires opérationnelles. Le successeur de Corneille Nangaa à la tête de la CENI a eu de bonnes raisons de s’en réjouir soulignant que son institut a réalisé un record dans les statistiques en un laps de temps, dans le respect scrupuleux de la mise à exécution, à ce jour, de son calendrier.

Selon lui ces chiffres contredisent les prédictions suggérant un glissement et rassurent toutes les parties prenantes de sa détermination d’organiser les échéances électorales de 2023 dans les délais impartis. Au cours de la partie interactive, le numéro un de la Centrale électorale a davantage éclairé l’assistance en fournissant des éléments de réponse aux questions soulevées. Il a mis en avant l’activité à laquelle se consacre la CENI actuellement, consistant au nettoyage du fichier électoral, non sans avoir annoncé l’organisation, à son siège, pour consolider la confiance avec les parties prenantes au processus électoral, des journées portes ouvertes qui à partir dès de mardi 25 avril jusqu’au 4 mai 2023.

Pour sa part, le représentant-résident du PNUD s’est félicité des avancées constatées en réaffirmant la ferme volonté de son institution à accompagner sans discontinuer la CENI dans sa marche en avant vers l’organisation des prochains scrutins. Remerciant les différents chefs de mission diplomatique d’avoir fait preuve d’attachement à ce processus qui renforce davantage la confiance de tous pour des consultations crédibles, transparentes et inclusives.

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