C’était à l’occasion de l’atelier de renforcement des capacités des partis politiques dans la surveillance des scrutins et dans la défense de leurs droits en matière de contentieux électoral, organisé par AETA en collaboration avec EISA avec l’appui financier de la Swedish international development cooperation agency -SIDA-, vendredi 17 août 2018 au centre catholique Béthanie,0 dans la commune de la Gombe à Kinshasa.
260 participants, dont 70 juristes, tous formateurs des témoins des partis et regroupements politiques ont participé à ces assises qui se sont déroulées en deux phases notamment: du 10 au 13 août et du 15 au 17 août 2018. Invité à faire une présentation sur l’utilisation du nouveau dispositif de vote qu’est l’imprimante à bulletins de vote -machine à voter-, Norbert Basengezi, vice-président de la Commission électorale nationale indépendante -CENI- y a dépêché une équipe constituée de Jean-Baptiste Itipo, directeur de la communication, Désiré Molekela, directeur de l’éducation civique et de la sensibilisation, Nancy Lutonadio, technicienne d’appui au Centre national de traitement et de Faustin Kamwing, technicien des supports au CNT. Après la présentation, les civilités d’usage et le mot introductif de Gérard Bisambu, un des organisateurs, le directeur de la communication de la CENI a présenté le contexte du processus électoral en cours en RD-Congo. Dans les détails, il a également fait une historique des difficultés liées aux scrutins antérieurs et rappelé les innovations apportées aussi bien à la loi électorale et la machine à voter. Il a par ailleurs expliqué toute la procédure de vote, de l’ouverture des bureaux de vote jusqu’au dépouillement tout en rappelant aux témoins leurs rôles à chaque étape. Sa communication a été suivie immédiatement de l’exercice pratique très concluant de l’utilisation de la machine à voter depuis l’initialisation, le dépouillement jusqu’à l’impression des procès-verbaux des résultats par bureau de vote par les formateurs des témoins des partis et regroupements politiques. Une séance de questions-réponses a suivi cette phase d’expérimentation. Elle s’est articulée autour des préoccupations suivantes: la fiabilité de la machine à voter, la durée du vote au regard du nombre d’électeurs inscrits dans chaque bureau de vote, l’apprentissage à l’utilisation de la machine à voter à l’intérieur du pays, surtout en milieu rural, le temps de vote avec la machine dans l’isoloir, le consensus autour du principe de l’utilisation de la machine à voter. Désiré Molekela a pour sa part fourni des éléments des réponses à toutes les préoccupations soulevées par les délégués des partis et regroupements politiques. La délégation de la CENI a informé les délégués des partis politiques qu’ils pourront passer au siège de la CENI autant de fois qu’il leur est possible pour expérimenter la machine à voter.
Parousia MAKANZU
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