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26ème sommet de l’UA, Tshibanda représente la RD-Congo

Selon Dlamini Zuma, présidente de la Commission, les Etats membres de l’UA ont la responsabilité de mettre en œuvre les objectifs de développement durable qui ont été adopté en septembre 2015 lors de l’Assemblée générale des Nations unies
Addis-Abeba, capitale éthiopienne, abrite du 21 au 31 janvier 2016, les travaux de la 26ème session ordinaire du Sommet des dirigeants africains axée sur le thème: «2016, année africaine des droits de l’Homme avec une attention particulière pour les droits des femmes, pour une Afrique intégrée, prospère et en paix». Raymond Tshibanda N’Tungamulongo, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, qui a, dans sa suite Kikaya Bin Karubi, conseiller principal du Chef de l’Etat chargé des questions diplomatiques, y représente la RD-Congo. En prélude au 26ème Sommet des dirigeants africains les 30 et 31 janvier, les travaux des ministres des Affaires étrangères de l’Afrique travaillent sur la mise en œuvre de l’agenda 2063, les questions de paix et de sécurité, le droit de l’homme, l’examen du rapport annuel de la commission, l’examen du rapport des candidatures africaines dans le système international et les défis de la mise en œuvre des Traités de l’UA, l’élection des 15 membres du Conseil de paix et de sécurité, ainsi que les questions de l’intégration économique au sein des Etats membres de l’Union africaine était au cœur des discussions des chefs de la diplomatie africaine.
La 28ème session du Conseil exécutif réunissant les ministres des Affaires étrangères du continent africain a ouvert ses portes le 27 janvier en prélude au 26ème Sommet de chefs d’Etat de l’Union africaine -UA. La RD-Congo y est représentée par Raymond Tshibanda, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, à la tête d’une très forte délégation RD-congolaise.
Les ministres des affaires étrangères de l’Afrique réfléchissent sur plusieurs matières à soumettre à l’approbation de Chefs d’Etat et de gouvernement africain. Notamment la mise en œuvre de l’agenda 2063, les questions de paix et de sécurité, le droit de l’homme, l’examen du rapport annuel de la commission, l’examen du rapport des candidatures africaines dans le système international et les défis de la mise en œuvre des Traités de l’UA, l’élection des 15 membres du Conseil de paix et de sécurité, ainsi que les questions de l’intégration économique au sein des Etats membres de l’Union africaine était au cœur des discussions des chefs de la diplomatie africaine.
Cette occasion, Dlamini Zuma, présidente de la commission de l’Union africaine, la vision de l’agenda 2063 a pour objectif de mettre en œuvre différents programmes de développement dans toutes ses dimensions. Les Etats membres de l’UA ont la responsabilité de mettre en œuvre les objectifs de développement durable qui ont été adoptés en septembre 2015 lors de l’Assemblée générale des Nations unies.
Ici, la priorité pour les dirigeants africains consiste à résoudre durablement les causes des conflits et travailler à relever les défis du développement pour une Afrique stabilisée et en paix envers elle-même.
31ème session ordinaire du COREP
La 28ème session du conseil exécutif a été précédée par la 31ème session ordinaire du Comité des représentants permanents et la retraite du conseil exécutif -COREP-, le 25 janvier à Mekele, en Ethiopie.
A cette rencontre les ministres des Affaires étrangères des pays signataires et garants de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RD-Congo et la Région ont évalués la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba du 24 février 2013.
Ayant pris part active aux travaux, Raymond Tshibanda y conduit une forte délégation RD-congolaise. Le coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre, François Muamba, s’est dit optimiste quant à la mise en œuvre de cet Accord-cadre qui a permis d’enregistrer des progrès majeurs et des avancées significatives dans le processus de paix et de sécurité dans la région des Grands lacs.
A ce niveau les discussions ont tourné autour de la situation dans la région, notamment au Soudan du Sud, en République centrafricaine, ainsi que dans l’Est de la RD-Congo. L’organisation du dialogue politique national et inclusif, ainsi que les prochaines élections en RD-Congo ont constitué l’essentiel de l’exposé de Raymond Tshibanda en vue de présenter l’évolution de la situation politique en RD-Congo.
A la lecture du communiqué final, les participants ont, concernant la RD-Congo, salué la décision du gouvernement RD-congolais de reprendre les opérations militaires conjointes avec la MONUSCO afin de neutraliser toutes les forces négatives, y compris les FDLR et les ADF.
Les participants ont également salué les efforts du gouvernement RD-congolais dans la mise en œuvre des recommandations de l’Accord-cadre et ont encouragé les Etats membres signataires à poursuivre le soutien au processus de paix dans la région.
Concernant l’organisation de la Conférence sur les investissements du secteur privé à Kinshasa, les 24 et 25 février 2016, les participants ont salué les progrès réalisés dans les préparatifs et ils ont encouragé les Etats signataires à y participer activement.
Au sujet du Burundi, ils ont exprimé leur soutien au dialogue en cours sous les auspices de la Communauté de l’Afrique de l’Est.
Les autres invités de marque ont également pris part à cette rencontre ministérielle présidée par le ministre des affaires étrangères de l’Angola, en qualité des garants de l’Accord-cadre, à savoir: les représentants des Nations unies, de l’Union africaine, de la Communauté pour le développement des Etats de l’Afrique australe -SADC-, le secrétaire exécutif de la Conférence internationale sur la Région de Grands Lacs -CIRGL-, le chef de la MONUSCO en RD-Congo, l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU dans la Région des Grands Lacs, ainsi que le Commissaire paix et sécurité de l’Union africaine.
Octave MUKENDI

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