Depuis l’Angleterre où il séjourne il y a quelques semaines pour raisons de santé, le joueur de Vita club, le camerounais Ayuk Taku est sorti du silence qu’il a lui-même entretenu, du fait qu’il se soit rendu en Europe sans l’aval de son club. Alors qu’il devrait dejà regagner son club pour la suite de la compétition, le joueur Ayuk a, contre toute attente, diffusé un message sonore adressé aux dirigeants de son club, indiquant que « l’Association Sportive Vita Club n’a pas respecté les clauses du contrat pour deux saisons». «J’ai signé un contrat de deux ans avec Vclub et la prime de ma signature était d’USD 120.000. J’ai perçu un acompte équivalent à USD 30.000. Et le club m’a fait une reconnaissance de dette d’USD 90.000 qui devrait être payée avant le début du championnat, chose qui n’a pas été faite» cogne-t-il.
Parti depuis quelques semaines au Cameroun, sous la permission du comité de V.club pour bénéficier de soins médicaux, l’ex sociétaire du FC Renaissance du Congo se trouve, selon les informations à notre possession, actuellement en Angleterre d’où il a transmis un message aux dirigeants des verts et noirs. Visiblement, ce message frise la séparation entre le joueur Ayuk et V club. Selon certains analystes sportifs qui n’ont pas tardé à réagir, s’il y avait un problème dans ce sens, le joueur ne devait pas choisir un pays européen à partir duquel il fallait ses revendications. Il a certes reçu la permission du club pour aller se faire soigner chez lui au Cameroun, mais pas dans un autre pays. Serait-il en train de préparer une rupture du contrat? En tout cas, à l’entendre parler, c’est un joueur que V club doit déjà oublier parmi son effectif, bien qu’il soit sous contrat de deux ans, estime un autre amateur du football RD-congolais.
Dans son message, Ayuk Taku accuse la team vert et noir d’avoir violer les clauses du contrat les liant. «J’ai signé un contrat de deux ans avec Vclub et la prime de ma signature était d’USD 120.000», confie le camerounais. Et de poursuivre: «j’ai perçu un acompte équivalent à USD 30.000. Le club m’a fait une reconnaissance de dette d’USD 90.000 qui devrait être soldée avant le début du championnat, chose qui n’a jamais été réalisée». Véritable début des hostilités entre V club et son sociétaire, dans cette affaire qui défraye déjà la chronique. A en croire l’ancien meneur de jeu des Oranges, les dirigeants de Vita Club n’ont jamais voulu lui remettre la copie moins encore l’original de son contrat. «Le jour où j’ai signé pour Vclub, j’ai voulu garder la copie originale de mon contrat mais le club m’a demandé d’attendre afin que le président le signe. Quelques temps après, j’ai demandé la copie originale de mon contrat, mais le club me l’a toujours refusé. J’ai eu à faire au moins 4 à 5 tours au bureau de V.Club pour récupérer mon contrat mais en vain» a-t-il déclaré. Le camerounais va jusqu’à renseigner que, pour calmer les tensions, le gouverneur de la ville, André Kimbuta, en sa qualité de supporter et ancien dirigeant de Vclub, a déboursé USD 20.000 pour alléger la dette qui, désormais équivaut à USD 70.000. «Quand je demandais le reste, il y avait toujours des explications», dit-il dans son message sonore qui tombe au moment où le secrétaire sportif de l’AS Vclub, Raphaël Esabe, demandait au camerounais de regagner le plus vite possible la RD-Congo pour poursuivre son aventure chez les Dauphins noirs. Chose quasi impossible pour ce joueur. Car, de son côté, il pense que V.club n’est pas un espace propice pour mieux s’exprimer. Il soupçonne d’être toujours malade depuis son intégration chez les moscovites. «Ça fait deux semaines depuis que je suis en Angleterre pour faire une visite médicale. Après examens, rien n’a été signalé. Depuis que je suis dans Vclub, je suis toujours malade et pendant les entrainements ou les matches je n’arrive pas à courir», a-t-il conclu. Affaire à suivre…
Roddy Grâce BOSAKWA