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Mfuti: bilan flatteur après un an de mandat à la CNSS

Il y a un an, Jean Simon Mfuti Kiaku était nommé Directeur général ai de la Caisse nationale de sécurité sociale -CNSS. L’ancien responsable de la Direction de l’action sanitaire et social -DASS- passé par les commandes de la Direction provinciale du Kongo Central a dû reprendre le flambeau de son prédécesseur, Agnès Mwad, qui lui a souhaité un fructueux mandat à ce poste éprouvant mais exaltant.

Depuis, le médecin a réalisé des performances remarquables. Comme l’atteste le bilan de l’an 1 de son management, marqué par l’augmentation exponentielle du taux des cotisations sociales -70%-, des paiements des loyers des immeubles de rapport et des réserves de l’entreprise.

À l’origine de ces prouesses: d’une part, l’amélioration des conditions de travail des contrôleurs, bénéficiaires des transports et des primes revus à la hausse, sans compter l’encadrement de l’Inspection générale des finances -IGF. Et, d’autre part, les mesures incitatives prises en faveur de l’ensemble des employés de la Caisse, caractérisées par la signature d’une nouvelle convention collective avec des conséquences positives sur les salaires et les primes, la campagne de sensibilisation des entreprises et l’échange des expériences avec les caisses sœurs du continent.

Le Directeur général de la CNSS a fait part de ce succès au cours de l’exercice de redevabilité auquel il s’est soumis mardi au siège de l’entreprise sur le Boulevard du 30 juin. Tout en reconnaissant le travail abattu par l’ancien staff dirigeant, Jean Simon Mfuti est revenu sur sa touche particulière, bâtie essentiellement sur l’amélioration du management, la discipline dans la gestion, le respect des valeurs et une collaboration exemplaire avec les travailleurs et les partenaires.

Pour davantage de résultats dans la mobilisation des recettes, un mot important dans son vocabulaire comme remarqué tout au long de son brillant oral. Un contrôle rigoureux a été fait en direction des personnes restées dans les maisons et autres appartements de la Caisse pendant pratiquement 17 ou 20 ans sans payer.

Aboutissement heureux d’un processus mené avec les avocats de la Caisse, avec l’appui de l’IGF pour récupérer les arriérés. Contrairement à la vieille époque, la Caisse n’a cédé à aucune pression des parapluies et les choses ont évolué à son avantage, avec un taux de recouvrement côtoyant les 80%. La même rigueur a été constatée avec tous les travailleurs soumis aux dispositions du Code du travail et assujettis au régime général de sécurité sociale dont les employeurs ont payé progressivement ce qu’ils devaient à la Caisse, notamment l’ensemble de cotisations sociales représentant 18% du salaire de base dont 10% pour la pension, 6,5% pour la branche prestation et famille et 1,5% pour les risques professionnels.

Résultats d’étape: près de 30% d’augmentation par rapport aux exercices précédents. Devant une brochette de cadres et agents, répondant aux questions des journalistes en français puis en lingala, le DG Mfuti a dit toute sa satisfaction de faire passer les prestations sociales de 220.000 francs à 320.000 francs et de les payer à terme échu, au grand bonheur des allocataires. Impulsées par le Directeur général de la CNSS, certaines directions provinciales ont innové en achetant des pagnes pour les veuves reprises sur les listes des allocataires survivants, distribués des vivres et des non vivres aux orphelinats, dans le cadre des actions sociales légales lui reconnues à l’opératrice publique de la sécurité sociale en République démocratique du Congo.

Mfuti a également avoué toute sa fierté de contribuer ainsi à la matérialisation de la vision sociale du Président Félix Tshisekedi et de tout son gouvernement, promettant de faire davantage après l’évaluation et l’application totale de la réforme du régime général de la sécurité sociale en vigueur depuis bientôt quatre ans.

Tino MABADA

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