A l’occasion de la Journée mondiale de la Croix-Rouge, Roger Pengi, chef d’antenne de la Croix-Rouge du marché Somba Zigida, dans la commune de Kinshasa, a souligné que leur travail consiste à secourir la population en cas de danger. Il a aussi signalé que le secouriste bénéficie de plusieurs avantages, entre autres l’accès libre dans des places publiques ainsi que la réduction des factures en cas d’hospitalisation dans des hôpitaux publics. Ce secouriste a en outre épinglé le désavantage majeur de leur métier qui est le risque de la contamination. Par ailleurs, Pengi a appelé toute la population RD-congolaise à se doter des techniques de secours, car, selon lui, tout le monde est secouriste dans son milieu de vie.
«La Croix-Rouge est un mouvement international du Comité international de la Croix-Rouge basé à Genève et chaque pays a une fédération nationale qui encadre les secouristes volontaires», a expliqué Roger Pengi, chef d’antenne de la Croix-Rouge du marché Somba Zigida, dans la commune de Kinshasa, en marge de la célébration de la Journée internationale de la Croix-Rouge. Il a aussi fait savoir que leur travail consiste à porter secours à la personne en danger. «Nous ne sommes pas de corps médicaux mais nous assistons en premier secours selon la formation que nous avons apprise et nous les amenons dans un centre de santé très proche avant d’aller informer la famille», s’est-il exprimé. Et d’ajouter: «en cas d’inconscience, on met la victime en position latérale de sécurité. Le secouriste intervient aussi quand il y a épidémie ou encore la guerre et lorsqu’on se retrouve devant un cadavre, nous interpellons les autorités compétentes avant d’agir».
Roger Pengi a également affirmé que les moyens techniques leur sont donnés par les autorités compétentes. Il a signalé que c’est l’administrateur du marché qui subvient à leurs besoins. Quant à leur adhésion à la Croix-Rouge, il a fait savoir qu’ils ont accédé à cette structure internationale lors de crash d’un avion au marché Type K, dans la commune de Kinshasa, où ils ont fait le travail de secouristes avec Denis Mombola, Luvumbu Kalem, respectivement chargé d’évacuation et chef d’antenne adjoint actuellement ainsi que d’autres personnes, avant même d’embrasser cette carrière. Etant vendeurs au Type K et rescapés, ils ont essayé d’amener au centre de santé très proche les gens qui respiraient encore et c’est à partir de ce moment là qu’ils ont manifesté la volonté de devenir secouristes. «Après cela nous avons suivi plusieurs formations pour devenir secouristes notamment le noviciat, le cadre de base, atelier chef d’équipe et PSBC. Toutes ces formations ont été sanctionnées par la remise des brevets», a-t-il martelé. Il a par ailleurs souligné que le métier de secouriste présente plusieurs avantages, entre autres le moyen de transport, l’accès libre dans des places publiques telles que les stades ainsi que la réduction des frais dans des hôpitaux publics. «Le désavantage majeur lié à notre travail est le risque de la contamination parce que nous venons au secours des gens que nous ignorons même de quoi ils souffrent», a-t-il déploré. Par ailleurs, Roger Pengi a toujours souhaité que toute la population RD-congolaise maîtrise comment secourir quelqu’un en cas de danger. «Tout le monde est secouriste d’une manière ou d’une autre parce que nous assistons tous les gens en cas de danger. D’où, il est nécessaire d’acquérir les techniques de secours pour mieux le faire», a-t-il indiqué.
Mymye MANDA
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