
Le Réseau des organisations des droits humains d’éducation civique d’inspiration chrétienne -RODHECIC- a organisé une matinée d’échanges, le lundi 05 juin 2023 à Kinshasa. Selon les organisateurs de cette journée, la femme a un rôle important à jouer dans la préservation de l’environnement, des ressources naturelles et dans la promotion du développement durable. Axée sur le thème mondial de cette journée: «Les solutions à la pollution plastique», l’activité a été organisée en marge de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement.
«Dans le cadre de la campagne: ‘’combattre la pollution plastique’’, la femme a un rôle important à jouer dans l’environnement puisque c’est elle qui fait le ménage, et la plupart de déchets sont produits par elle», a fait savoir Marceline Kisita, chargée du Genre au RODHECIC.
Elle a également soutenu que la femme doit travailler en gardant son environnement sain, c’est-à-dire prendre soin de son entourage en canalisant les ordures ménagères -sachets, boites de conserve, bouteilles en plastique, etc.- vers l’endroit destiné à celles-là. Marceline Kisita a en outre souligné que la participation des femmes à la formulation, la planification et l’exécution des politiques environnementales continue d’être faible, alors que la Communauté internationale reconnait qu’il ne peut y avoir de développement durable sans la pleine participation des femmes.
La chargée du genre au RODHECIC a par ailleurs reconnu que les femmes ont un rôle fondamental à jouer dans l’adoption des modes de consommation, de gestion des ressources naturelles et de production durables et écologiquement rationnels.
Elle a ensuite rappelé que parmi les 12 domaines critiques qui demandent des actions des gouvernements, de la Communauté internationale et de la Société civile, le Programme d’action adopté par la quatrième Conférence mondiale sur les femmes qui s’était tenue à Beijing en 1995, soulignait la nécessité de faire participer activement les femmes à tous les niveaux de prise de décisions concernant l’environnement et d’intégrer une perspective sexospécifiques dans toutes les stratégies en faveur du développement durable.
Cette commission avait proposé de renforcer l’action en vue de promouvoir une active participation des femmes à tous les niveaux de la gestion de l’environnement, notamment en inscrivant les programmes et politiques relatifs à l’environnement dans une perspective d’égalité entre les sexes. Dans ses conclusions concertées, la commission recommandait des mesures en vue d’encourager l’intégration d’une perspective sexospécifique dans la recherche sur l’impact des polluants et autres substances nocives, y compris leurs conséquences sur la santé reproductive des femmes et des hommes, et de favoriser la participation active des femmes dans l’élaboration et l’application des politiques environnementales visant à promouvoir et à protéger la santé ainsi que la détermination des critères relatifs à l’eau potable.
Mymye MANDA