Société

RDC: Les jeunes leaders de la Tshopo engagés pour le devenir de leur terroir

Désormais regroupés au sein d’une nouvelle ASBL dénommée «Force alternative pour le renouveau de la Tshopo» -FART-, les jeunes leaders et notables ressortissants de 7 territoires de cette province et de la ville de Kisangani ne jurent que sur le développement et l’épanouissement de leur terroir. Ces dignes filles et fils membres de la FART comptent également sur l’appui et l’accompagnement de leurs patriarches et notables. Le soutien à la vision de l’actuel Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi a également été au cœur de leur appel.

Pour faire entendre leur voix et porter haut l’étendard de leur province, les jeunes leaders et notables de la Tshopo ont désormais un cadre dénommé Force alternative pour le renouveau de la Tshopo -FART. Cette ASBL aura entre autres missions de mettre fin à l’existence et à la persistance au sein de la province, de plusieurs foyers de tension entre frères et sœurs, d’une part, et entre institutions dirigeantes, créant ainsi un climat de suspicion et de méfiance mutuelle, d’autre part.

Dans une déclaration lue par le coordonnateur de la FART, Christian Ombilingo, lundi 18 janvier à l’espace Nzolantima à Kinshasa, ces jeunes ressortissants de 7 territoires de la Tshopo et de la ville de Kisangani ainsi que ceux de la Diaspora se disent conscients de leur responsabilité et du rôle qu’ils sont appelés à jouer en tant que «force alternative» pour l’avènement d’un nouvel esprit tshopolais. Il s’agit, selon eux, d’un esprit qui les engage tous, dans un élan de solidarité collective, à oublier le passé qui a émaillé l’histoire sombre de la province et à regarder l’avenir avec optimisme et espoir.

C’est ainsi que FART demande à toutes les filles et fils de la Tshopo, quelle que soit leur obédience politique, de soutenir et d’apprivoiser sa vision bâtie sur l’unité provinciale en vue de faire front commun pour espérer gagner la bataille du développement et de l’épanouissement de cette province de l’espace oriental.

La déclaration de Kinshasa s’est voulue également une exhortation aux frères et sœurs de la Tshopo, de taire leur égo, de bannir les conflits et de regarder désormais dans la même direction parce qu’ils portent la lourde charge de léguer aux générations futures, une province prospère à la hauteur des richesses de son sol et de son sous-sol. Soucieux d’atteindre leurs objectifs, ces jeunes ont, dans leur déclaration, sollicité l’appui et l’accompagnement sages de leurs patriarches et notables de la province, qui joueront véritablement leur rôle d’encadrement de la nouvelle génération, sans ambiguïté, hypocrisie et atermoiement.

Dans cette déclaration, les élus nationaux, provinciaux et sénateurs ont été interpellés à identifier clairement, dans le microcosme politique actuel du pays, les vrais défis, enjeux et intérêts de la population de la Tshopo qui sont leurs électeurs et de s’y engager résolument. Les membres de la FART ont également exprimé leur soutien à la vision du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi qui prône l’Etat de droit et l’unité du pays afin que la province puisse bénéficier de son attention pour le bonheur et le bien-être de l’ensemble de la population.

Les jeunes membres de FART n’ont pas manqué de rappeler le rôle qu’a joué leur province depuis l’époque coloniale, servant de base aux frères d’autres provinces et qui a permis à ces derniers une ascension fulgurante sur tous les plans, laissant ainsi les dignes filles et fils de la Tshopo dans les oubliettes. Un autre rappel fait ce sont des affres odieuses qu’a toujours subie la Tshopo en causant la perte en vies humaines des filles et fils de la province pour des intérêts égoïstes.

C’est à cause de cette approche exclusionniste, la province de la Tshopo s’est retrouvée comme une entité «laisser pour compte». La déclaration de FART a par ailleurs fait allusion à la dégradation du niveau de vie et du bien-être social des Tshopolais, résultant du marasme économique, social, politique et culturel que connait la Tshopo depuis un certain temps. Ce qui a occasionné ainsi le délabrement et la déliquescence de toutes les infrastructures de base.

José BABIA

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