Alors que l’Accord de Paris est entré en vigueur l’an passé, avec la ratification de plus de 55 Etats dont la Chine et les Etats-Unis, la RD-Congo traine encore. Des experts RD-congolais affirment que le dossier est au niveau de la commission environnement du Parlement.
Le sujet sur la ratification de l’accord sera, sans nul doute, en point d’honneur à l’ouverture de la session parlementaire du mois de mars. Alors que l’Accord de Paris que la RD-Congo avait signé en avril 2016 est entré en vigueur à la fin de la même année, avec la ratification de plus des nations développées telles que les Etats-Unis, la Chine, l’Union européenne, la RD-Congo semble encore traîner les pas. Selon certains experts du ministère travaillant dans la commission sur la ratification, le dossier avait déjà été bouclé et transmis au Parlement. «Tout a été fait pour que nous soyons prêts pour la ratification à l’Assemblée générale des Nations unies en décembre 2016», a confié un expert RD-congolais qui a ajouté qu’à cette période la scène politique du pays était marquée par la date du 19 décembre, fin du mandat du Président Kabila. L’expert a affirmé que le dossier est depuis plus de 2 mois au Parlement. «Je pense que les parlementaires s’y pencheront à la rentrée», a-t-il commenté.
Hans Djamba, autorité nationale désignée -AND- du Fonds vert pour le climat, relayé par Radio Okapi avait également confirmé la ratification RD-congolaise de l’Accord de Paris en mars 2017. «Beaucoup de conventions sont en souffrance y compris l’Accord de Paris. On espère bien que d’ici mars nous serons capables de ratifier cet accord», a déclaré l’AND/FVC. Le Président de la RD-Congo avait déclaré que «l’Accord de Paris est une opportunité et qu’il est crucial de le respecter».
Il y a un mois, Ségolène Royal, ministre française de l’Environnement, avait adressé une correspondance au ministre RD-congolais de l’Environnement encourageant la RD-Congo à ratifier l’Accord de Paris sur le climat. La ministre avait expliqué qu’au regard du «poids environnemental» que représente la RD-Congo, le pays ne pouvait que ratifier cet accord. Les pays ayant ratifié cet accord, signé en décembre 2015 dans la capitale française, s’engagent à limiter la hausse de la température en-deçà de 2° et à poursuivre leurs efforts pour limiter cette hausse à 1,5°C.
CMM

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