A l’atterrissage de sa tournée dans le Sud-Kivu, Aimé Boji Sangara a fait preuve d’un leadership éclairé et dépourvu de tout clivage, l’enjeu majeur étant le développement de la province du Sud-Kivu. Son appel à un dialogue social est retentissant, car il s’inscrit dans une dynamique d’impulser un nouveau Sud-Kivu où il fait beau vivre.
Ce dialogue social, soutient Boji, va constituer le cadre idéal où seront «traitées toutes les questions pour le décollage de la province». Belle initiative qui se doit d’être «une affaire de tous». La détermination, Boji n’en manque pas. Il est prêt à «suivre tout le monde, à parler avec tout le monde». Et de taper du poing: «nous pouvons nous organiser pour le faire et nous allons le faire».
Tout est clair, plus clair que l’eau de la roche: le développement du Sud-Kivu préoccupe au plus haut point le ministre d’Etat au Budget. Cela ne fait l’ombre d’aucun doute. L’on s’en rend davantage compte quand dans une salle de conférence bien bondée, Boji invite à une révolte intellectuelle, convaincu que «la guerre de demain sera une guerre de cerveau. Les plus intelligents vont dominer les autres».
L’intelligence, à scruter les propos de l’ancien SG de l’UNC, c’est entre autres la capacité à créer des entreprises pour l’essor économique du Sud-Kivu et de la RD-Congo. Pertinent. De quoi inciter son auditoire, essentiellement composé d’étudiants, à caresser «les rêves de créer votre propre entreprise, une fois les études terminées»; ainsi qu’à «choisir les filières d’avenir comme l’agriculture, l’ISDR, l’entrepreneuriat».
Oui, le temps est arrivé. Les opportunités aussi. Des assurances de Boji qui considère que le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a insufflé un bel élan de développement au Sud-Kivu en lui dotant de «sept ministères, sans compter le Sénat et autres secteurs stratégiques». Impérativement, la province doit «profiter de cette opportunité pour son développement». Savoir saisir la balle au bond, dans un pays où la roue tourne très vite. Le message de Boji a tout d’être un argument persuasif de haute calibre. Son message, surtout, met à nu un sacré défi qui en dit long sur le bien-fondé de son appel à un dialogue social. Il y a lieu, pour les récepteurs au bout du fil, de décrocher.
Avec opinion-info.cd
