Un vrai cross-training du groupe des Pays les moins avancés -PMA-, centré sur les mises à jour de l’Accord de Paris et les questions prioritaires du Groupe pour la Conférence de Parties -COP- 22 à Marrakech, au Maroc. La RD-Congo assume la présidence de ce groupe depuis janvier 2016.
La RD-Congo accueille, ce lundi 26 septembre à hôtel du Fleuve, la réunion du groupe des Pays les moins avancés -PMA- dans les processus des négociations climatiques sous l’égide de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Tosi Mpanu Mpanu, président du groupe des PMA, a réussi à ramener à Kinshasa tous ceux qui œuvrent dans les négociations climatiques du groupe des PMA.
Outre les ministres, scientifiques et experts des PMA, la réunion de Kinshasa connaitra également la participation de responsables du Fonds vert pour le climat, du Fonds d’adaptation et Fonds mondial pour l’environnement. La réunion a pour but d’évaluer les mises à jour de l’Accord de Paris, signé en décembre 2015, et de préparer la prochaine COP 22 à Marrakech. C’est pour la seconde fois que la RD-Congo organise cette rencontre en cette année 2016.
Au début de l’année, en avril, les ministres PMA avaient scruté puis réaffirmé leur engagement pour l’Accord de Paris dont la Chine et les USA, deux plus grands pollueurs ont récemment ratifié.
Evaluation à 360°
La réunion de Kinshasa constitue une opportunité pour les ministres du groupe des PMA de se rencontrer en vue de se familiariser avec les questions prioritaires qui seront développées lors de la COP africaine de Marrakech, en novembre 2016. «Une occasion de fournir aux ministres PMA les informations sur l’état d’avancement des négociations, mais aussi de formuler des recommandations du Groupe», a dit Patrick Kasele, expert en communication environnementale.
Au cours de cette réunion, les ministres et experts devront surtout identifier, à travers les discussions, les questions prioritaires du Groupe alors que les expert du Fonds vert pour le climat et Fonds d’adaptation aborderont les questions de sources de financements climatiques.
Les PMA sont peu émetteurs de gaz carbonique, mais subissent les conséquences des changements climatiques, les négociateurs de ce Groupe ont souvent invité les pays développés à fournir aux pays «victimes» des ressources financières et techniques pour répondre aux besoins requis d’adaptation et d’atténuation.
«Les PMA invitent les institutions financières à apporter le soutien à la formulation et mise en œuvre des Plans nationaux d’adaptation», ont-ils recommandé. La RD-Congo assume, depuis janvier 2016, la présidence de ce groupe qui compte près de 48 pays.
CM
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