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CNS: nouveau cadre pour booster l’émergence des sous-traitants locaux

Le secteur de la sous-traitance en RD-Congo vient de bénéficier d’un nouveau cadre d’encadrement des entrepreneurs. Il s’agit du Club national de la sous-traitance -CNS- créé par quatre acteurs évoluant dans la sous-traitance. Ce club a officiellement lancé ses activités jeudi 13 octobre à la faveur d’une cérémonie riche en couleurs organisée au Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa, en présence de plusieurs personnalités. Ce lancement officiel a été précédé d’une conférence de presse animée conjointement, mercredi 12 octobre, par Gabriel Tshitende, président du CNS, Bernadette Pundu, coordinatrice, Louis Watum, président de la Chambre de mines, Patrick Kasenda, secrétaire et directeur des opérations de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé -ARSP.

Au cours de cet échange avec la presse, le président du club, Gabriel Tshisende, a fait savoir que le CNS est créé dans le but d’encadrer les sous-traitants RD-congolais pour bénéficier du code minier et de la loi sur la sous-traitance. Mais aussi à tirer les autres entrepreneurs vers le haut afin de bénéficier des marchés chiffrés à des millions de dollars américains. «Il est de l’intérêt d’amener les petits vers le haut. Il faut que les millionnaires RD-congolais puissent transmettre leurs connaissances aux entreprises qui naissent. Depuis la promulgation de la loi sur la sous-traitance, au moins 10 entreprises sont créées par jour. Le club va permettre à ce que les personnes ayant une expérience dans la sous-traitance puissent amener les autres à arracher des marchés à la hauteur des millions. La loi dit que ce sont des RD-Congolais qui doivent créer des entreprises. Mais il faut qu’il y ait un encadrement des créateurs des entreprises», a-t-il expliqué.

En clair, le CNS regorge en son sein deux structures bénéfiques à la promotion de l’entreprenariat au pays. Il y a la structure chargée de la formation et celle chargée du contrôle pour vérifier si réellement les sous-traitants RD-congolais travaillent dans le respect des normes. A en croire Gabriel Tshitende, après le lancement officiel des activités, l’accent sera mis, dans un premier temps, sur quatre provinces de la RD-Congo, à savoir: le Lualaba, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et le Haut-Katanga, où beaucoup d’entrepreneurs prestent dans le secteur de mines. 

«Il y a des sous-traitants RD-congolais qui ont multiplié leurs chiffres d’affaires grâce à la Loi sur la sous-traitance. C’est pourquoi nous avons un plan de formation, nous allons former les gens», signifié Gabriel Tshitende. Pour sa part, la coordonnatrice du CNS, Bernadette Mpundu Mpia, a indiqué que ce club est la concrétisation d’un rêve de quatre personnes qui ont décidé un jour de réfléchir sur des solutions à apporter à la problématique de l’octroi des marchés aux RD-Congolais. «Là, nous sommes en train de faire le lancement officiel de ce club. C’est vraiment un rêve qui se réalise. Aujourd’hui, nous sommes dans toute la République, nous avons toutes les filières, de l’environnement, de la construction, de l’énergie, des hydrocarbures… Aujourd’hui, devant vous, vous avez un club national des sous-traitants qui représente réellement tous les aspects de la sous-traitance dans notre pays», a indiqué Bernadette Mpundu Mpia.

De son côté, le président de la Chambre des mines, Louis Watum, a précisé que le Club national des sous-traitants est une ASBL qui a pour but de faire la promotion des entreprises locales dans le souci de créer l’émergence des sous-traitants locaux, notamment dans les mines et les hydrocarbures. Pour ceux qui ne savent pas, c’est le 21 juin 2021 que le CNS a été créé. Pour y adhérer, la condition principale est celle d’être une entreprise enregistrée à l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé.

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