Société

Les pharmaceutiques RD-congolais pour la diversification du traitement antipaludéen

Selon un article publié fin janvier 2017 sur le site web de BBC News, «www.bbc.com», par James Gallagher, un traitement contre la malaria a, pour la toute première fois, connu une résistance chez des patients au Royaume-Uni. A en croire cet article, des médecins britanniques ont expliqué qu’il y a des signes précurseurs indiquant que le parasite de la malaria résiste à la combinaison. Et la plupart de ces cas sont traités par la combinaison Artemether-Lumefantine. Ayant pris connaissance de cette publication, dans une analyse intitulée: «Les ACT dont on parle trop», les professionnels du secteur pharmaceutique RD-congolais reviennent sur le dossier de la publicité abusive et illégale des produits anti-malaria faite par certains organismes dans le pays.
En effet, il y a peu, la Fédération des entreprises du Congo -FEC- s’insurgeait contre la campagne de publicité battue autour des antipaludiques de la famille ACT. Dans le même ordre, le Comité professionnel des industries pharmaceutiques RD-congolaises a relevé que le fait de focaliser la lutte contre le paludisme sur un seul produit -ou groupe de produits-, au mépris des directives de l’OMS et du ministère de la Santé publique qui en retiennent plusieurs, était et demeure une façon de jeter le discrédit sur d’autres anti-malaria tout aussi efficaces comme traitement de cette pathologie. Ce comité regrette que cette dénonciation de la FEC n’ait produit aucun effet. «Aucune restriction des autorités compétentes n’a été enregistrée jusqu’à ce jour», souligne-t-on.
Pour ce patronat du secteur pharmaceutique, il est judicieux de laisser les professionnels de santé libres d’apprécier les cas et administrer les médicaments efficaces au lieu d’obliger une ligne de conduite qui peut ne pas être la bonne. «Tous les produits pharmaceutiques ont des effets secondaires et agissent parfois dans certaines régions d’une manière différente que dans d’autres régions ou situation. Les ACT aussi répondent à cette réalité», soulignent-ils. Et d’ajouter: «les résistances ont commencé depuis une décennie en Asie du Sud-Est. Puis les molécules ont été renforcées dans des combinaisons plus efficaces». Ils renseignent également que des cas de résistance à quelques ACT sont déjà documentés. Ci-dessous un extrait de la traduction française de l’article «Malaria drugs fail for first time on patients in UK» publié sur le site web de BBC News.
Guylain LUZAMBA

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