Société

Nouveau partenaire du gouvernement RD-congolais, AUFS travaille pour la relance du PCPCB

Le Programme de contrôle de production et de commercialisation du bois -PCPCB- reprend. Le gouvernement, via le ministère de l’Environnement, conservation de la nature et Développement durable, a confié ce programme à un nouveau partenaire, African union financial service -AUFS, pour le relancer. Première étape: la reprise des locaux construits par la Banque mondiale dans le cadre de ce programme. «Mardi et mercredi derniers, nous avons été à Maluku, Kinkole, Kasangulu pour reprendre possession des locaux construits par la Banque mondiale pour ce programme de telle manière que l’on puisse les récupérer, les réfectionner, les équiper afin d’y installer les inspecteurs pour le contrôle forestier», a révélé Pierre Esaki, National deputy manager du PCPCB.
Le programme est resté lettre morte dans les tiroirs du Ministère de l’Environnement, conservation de la nature et développement durable -MECN-DD- alors qu’il pouvait contribuer à un degré raisonnable au budget de la RD-Congo. L’heure a sonné pour le nouveau gouvernement, dirigé des mains de maître par Samy Badibanga, de relancer le Programme de contrôle de production et de commercialisation du bois -PCPCB- après avoir scellé un nouveau partenariat avec AfricanUnion Financial Service -AUFS. «Nous sommes en train de mettre en vigueur le PCPCB. Par le passé, ce programme a été exécuté par la Société générale de surveillance -SGS-», a expliqué Pierre Esaki, National Deputy Manager du PCPCB, signifiant que ce programme est censé contrôler la traçabilité des bois sur toute l’étendue de la République. «C’est le mandat donné par le gouvernement à l’AUFS pour relancer le PCPCB», a-t-il précisé. La première étape de cette mission a été la reprise des locaux construits par la Banque mondiale dans le cadre de ce programme.
Ce, parce que conformément aux termes du contrat liant le gouvernement à la SGS, tous les biens meubles et immeubles restent propriétés de l’Exécutif à la fin du contrat. «Mardi et mercredi derniers, nous avons été à Maluku, Kinkole, Kasangulu pour reprendre possession des locaux construits par la Banque mondiale pour ce programme de telle manière que l’on puisse les récupérer, les réfectionner, les équiper afin d’y installer les inspecteurs pour le contrôle forestier», a révélé Esaki. Et de reconnaitre: «c’est un grand challenge. Surtout que le contribuable a besoin d’être informé de la gestion des forêts. Il veut aussi savoir la manière dont les populations riveraines bénéficient des bienfaits de la forêt ainsi que la manière dont le contrôle est effectué».

Tracer les bois

Pour Esaki, cette institution a la lourde tâche d’assurer le contrôle du bois sur l’ensemble de l’étendue de la RD-Congo pour faire bénéficier au gouvernement des recettes dues à l’exploitation forestière. «Ce qui défaut, ce sont les postes de sortie qui sont poreuses. Il n’y a pas de contrôle. Et le gouvernement en pâtie», a-t-il déploré. Le Programme de contrôle de production et de commercialisation du bois -PCPCB- est un programme du gouvernement mis en œuvre par le ministère de l’Environnement, conservation de la nature et Développement durable -MECN-DD.
En son temps, le gouvernement avait signé un contrat avec la Société générale de surveillance -SGS- et ce contrat avait été rompu. La mission de ces deux jours fait suite à celle effectuer à Bunia, Beni et Goma, toujours en collaboration avec l’AUFS, nouveau partenaire du gouvernement, qui reprend le PCPCB ainsi que ses patrimoines. «Sur place, nous avons inventorié tous les matériels abandonnés par la SGS. Ces matériels ont été remis au nouveau partenaire», a fait savoir Jean-Marie Bangonzy, directeur à la Direction de contrôle et vérification interne -DCVI.
Laurent OMBA

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page