Société

Me Bosco Kiseke: «la liquidation de LAC ne viole pas les dispositions légales»

L’avocat-conseil de Lignes aériennes congolaises -LAC- en liquidation, Me Bosco Kiseke Eti, a organisé, mardi 22 décembre au siège social de LAC à Gombe, une conférence de presse sur le dossier LAC actuellement en délibéré au conseil d’État. Réagissant à la déclaration de l’ONG DAC, l’autre frange au sein de LAC qui s’oppose à la liquidation de leur entreprise, Me Bosco Kiseke a soutenu que la dissolution et la mise en liquidation de LAC n’ont pas violé les dispositions de la loi.

A l’en croire, l’État RD-congolais qui est l’unique actionnaire, a décidé que cette société soit dissoute. Ce, conformément aux dispositions statutaires de LAC.  «La dissolution des lignes aériennes congolaises a été prise lors d’un conseil des ministres en 2012, en vue d’envisager la possibilité de créer une nouvelle société d’aviation. L’État ne voulait pas porter la charge de LAC au regard de ses lourdes dettes. l’État a trouvé que chercher à relancer LAC c’est paralyser pratiquement le secteur aérien de l’État», a renseigné Me Bosco Kiseke. Et de préciser: «LAC n’est jamais devenue une société de droit OHADA. Sa dissolution est intervenue en période transitoire avec la permission de l’article 919 du droit OHADA».

L’avocat-conseil de LAC s’est également appuyé sur l’Assemblée générale organisée par l’État en date du 12 septembre 2014 qui a décidé de la dissolution de LAC ainsi que de sa mise en liquidation. D’ailleurs, a-t-il renchéri, l’Assemblée générale qui sera convoquée va mettre en place un ou plusieurs liquidateurs qui vont avoir les missions d’inventorier le patrimoine de LAC, de certifier ce patrimoine et de réaliser l’actif dans le but de désintéresser les créanciers. Quant à la distribution des parcelles au site de N’sele Bambous, l’avocat-co’seil a rassuré que l’opération n’a écarté personne. A l’en croire, même ceux qui ne veulent pas de la liquidation de LAC ont été servis.

Pour rappel, c’est le vendredi 18 décembre dernier qu’a eu lieu la première audience en procédure de référé-suspension au Conseil d’État, dans le dossier opposant l’ONG DAC au comité de liquidation de LAC institué par le gouvernement. Le dossier est pris en délibéré, et le jugement va intervenir dans le délai réglementaire.

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