En vue d’inciter les RD-Congolais à la culture scientifique, de promouvoir le savoir-faire et de susciter des vocations, l’ASBL Investing in people a organisé la semaine scientifique, du lundi 17 au mardi 18 avril 2017 à l’Athénée de la Gombe. Ayant pour thème: «La communication», la 4ème édition de cette rencontre a accueilli près de 8000 visiteurs.
Un village de la science a été installé au sein de l’institut de la Gombe, avec notamment des stands d’expositions, des conférences, des animations scientifiques et un concours national intitulé: «J’aime lire», dont la finale interviendra le 27 juin 2017.
Des centres de recherche et des entreprises du secteur de la technologie y ont été également présentes. Raïssa Malu, directrice de Investing in people, a souligné que cette rencontre a été programmée dans le but de développer la culture scientifique, de promouvoir le savoir-faire des compétences RD-congolaises de manière à créer une fierté, et développer une structure scientifique et technologique au-delà de la RD-Congo. Ces assises, a ajouté Raïssa Malu, avaient également pour but de susciter des vocations. «Nous avons organisé cette semaine scientifique avec l’objectif de développer auprès des jeunes et du grand public la culture scientifique et technologique, mais également de sensibiliser les participants aux dangers que représentent la science et les technologies», a dit Raïssa Malu, qui a ajouté que cette rencontre avait pour vocation de pousser les publics à prendre de meilleures décisions et d’être des meilleurs consommateurs. Cette 4ème édition a accordé une place de choix aux élèves de l’école primaire, secondaire, les étudiants et les adultes qui partagent l’amour pour la science et technologie. A travers cette rencontre, les organisateurs ambitionnent de positionner le continent africain sur le rang de créateur des solutions innovantes. Pour y arriver, a expliqué Raïssa Malu, «nous devons organiser souvent ce genre d’événements en vue faciliter le développement des sciences et technologies en Afrique, et dans notre pays».
Pousser loin les recherches
Parmi les apports innovants de cette édition figure la nouvelle carte du pays que l’Institut géographique du Congo est en train d’élaborer. Cette nouvelle carte connait quelques modifications, mais non les moindres. L’apparition d’une bande bleue représentant le plateau continental long de 300 km dans l’océan. «Cet espace maritime de la RD-Congo est une bande riche en pétrole, la biosphère est abondante. Bref, il est un espace économiquement bénéfique pour le pays. Cet espace a toujours existé, mais on ne voulait pas se l’approprier», a expliqué Paul Mbuyu, directeur technique dans cette institution publique. Il a ajouté que la production de cette carte est en cours de validation avec toutes les 26 provinces. L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture -UNESCO- avait aussi son stand où elle a présenté les ouvrages des programmes tel que «Hydrographie internationale», visant à encadrer les jeunes dans la gouvernance des ressources naturelles, en eau et en renforçant les capacités des acteurs. Jadot Kasongo de la section des sciences à l’UNESCO a également mentionné que l’UNESCO gère le programme Men and biosphere qui s’inscrit dans la préservation de la biosphère et la gestion des aires protégées pour atteindre un développement durable.
Frezia KABAMBA
Harmony FINUNU
