Société

La structure «Santé Quiz» se mêle de la lutte contre l’épilepsie

L’association «Santé Quiz» a organisé, le weekend dernier, une conférence scientifique au sein de l’amphithéâtre de l’Institut national de recherche biomédicale -INRB- pour promouvoir la santé. Axée sur le thème: «L’épilepsie, statistiques, nouvelles recommandations et prise en charge ici et ailleurs», cette conférence a bénéficié de la collaboration de certains professeurs docteurs spécialistes en Neurologie. Il a été question de mettre en lumière ce mal comitial qui cause des perturbations des cellules nerveuses dans le cerveau, provoquant ainsi des convulsions.

L’épilepsie en soi est due à une lésion cérébrale qui peut être une malformation congénitale, les séquelles d’une souffrance à la naissance, des traumatismes crâniens, l’accident vasculaire cérébral, etc. Une crise d’épilepsie n’est pas mortelle. En effet, un décès peut néanmoins se produire de manière accidentelle en cas de chute ou de noyade. Ladite activité a été animée par trois professionnels de santé. Le premier intervenant, le Professeur Biloko a exposé sur le microbiote qui lutte contre les inflammations. «Dans la plupart de cas, des milliards de bactéries qui cohabitent dans notre intestin influencent le fonctionnement du cerveau. Ainsi, le mécanisme pathologique primaire de l’épilepsie provient du déséquilibre primaire entre l’activité inhibitrice de l’acide y-aminobutyrique et l’activité excitatrice du glutamate. Ces substances qui sont les cibles le plus importantes pour le traitement de l’épilepsie», a-t-il déclaré.

Puis, Jean-Marie Kashama wa Kashama, neurologue au Centre national de prévention et de protection à Kinshasa, est monté au podium. Selon lui, la prévalence mondiale de l’épilepsie est de 6,70 pour 1000 habitants. Dans la même logique, il existe un risque de décès prématuré 3 fois plus élevé des personnes souffrant de l’épilepsie. Il a noté que, pour faire face à la résistance et au traitement des épilepsies sévères, il est nécessaire de faire appel à un régime alimentaire particulier et équilibré qui est le régime cétonique. Pour Jean-Marie Kashama wa Kashama, le mode de vie a une influence non négligeable sur la santé du cerveau à l’exemple de l’absence d’activité physique qui pourrait avoir un effet néfaste chez les épileptiques, la qualité du sommeil qui joue un rôle très important sur le fonctionnement et les capacités du cerveau dont la mémorisation et l’humeur afin d’éviter la mort subite inattendue en cas d’épilepsie.

Pour boucher, le dernier intervenant, le Professeur Okitundu Luwa, chef du Département de service de neurologie au Centre national de prévention et de protection, a exposé sur l’épilepsie et comorbidité. Il a défini la comorbidité comme étant l’association de deux maladies psychiques ou physiques, observée dans la population sans causalité établie contrairement aux complications.

Ensuite, il a énuméré les aspects macabres des comorbidités. Elles compliquent le diagnostic, double diagnostic où diagnostic multiple; les comorbidités rendent difficile la prise en charge et augmentent le coût du traitement. Elles aggravent aussi le pronostic de la maladie, augmentent la charge de la morbidité et altèrent la qualité de vie. A la fin de l’activité, chaque apprenant a reçu un brevet, question d’encourager et de favoriser l’innovation en accordant à chaque détenteur un monopole de gouverner et d’améliorer la qualité de la vie humaine.

Déborah MATEYI

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