Société

La soutenance publique des TFC reprend à l’IFASIC

La pratique de soutenance publique des travaux de fin de premier cycle -TFC- vient d’être restaurée à l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication -IFASIC. Ce, après sa suspension depuis 2012 par l’ancien comité de gestion. La décision a été prise lundi 2 mai dernier par l’actuel comité. Interrogé par «AfricaNews» à ce propos, le chargé de relations publiques et communication de l’IFASIC, Léon Mukoko wa Mukoko, s’est exprimé en ces termes: «la suspension de soutenance de TFC de 2012 à 2015 n’était qu’une mesure provisoire entreprise par l’ancien comité de gestion, qui n’a rien à voir avec le nouveau comité de gestion. A l’époque, les professeurs se trouvant dans un surpoids, avaient demandé au comité de gestion de suspendre provisoirement la soutenance publique des TFC. Comme le niveau de l’enseignement a régressé en RD-Congo, le comité actuel de gestion a trouvé bon de reprendre la soutenance publique…».
Quatre ans après, la suspension de la soutenance publique des travaux de fin de cycle à l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication -IFASIC- vient d’être levée. Les finalistes du premier cycle devront désormais se soumettre à cet exercice scientifique. Selon le chargé de relations publiques et communication de l’IFASIC, Léon Mukoko, la suspension des soutenances des TFC entre 2012 et 2015 n’était qu’une mesure provisoire entreprise par l’ancien comité de gestion, qui n’a rien à voir avec le nouveau comité de gestion. A l’en croire, à l’époque, les professeurs se trouvant dans un surpoids, avaient demandé au comité de gestion de suspendre provisoirement la soutenance publique des TFC. «Et comme le niveau de l’enseignement a régressé en RD-Congo aujourd’hui, a-t-il poursuivi, le comité actuel de gestion a trouvé nécessaire de reprendre la soutenance publique afin d’essayer de relever le niveau de l’enseignement qui se trouve dans un état critique». Pour Léon Mukoko, les soutenances publiques constituent une pratique importante parce qu’elles permettent d’éviter le phénomène de plagiat antérieurement observé chez les étudiants finalistes.
«Vous avez remarqué que deux mois après l’accession aux commandes du nouveau comité de gestion, nous avons rétabli l’ancien système de venir au cours chaque jour. Le fait de suspendre le système de dépôt des TFC au profit des soutenances publiques poussera les étudiants à bien se préparer et travailler», a indiqué Léon Mukoko.
En fonction depuis le mois de janvier 2016, le nouveau comité de gestion de l’IFASIC a déjà arrêté plusieurs mesures parmi lesquelles le retour au système de dispenser les cours chaque jours. Ce qui impose aux étudiants de se présenter chaque jour aux cours. Le jour de la présentation dudit comité de gestion à la communauté estudiantine, le recteur Rigobert Munkeni Lapess s’était exprimé en ces mots: «l’ordonnance qui m’a nommé recteur, me confie une mission principale, qui est de relever le niveau de l’enseignement qui se trouve à l’état critique. Sachez qu’avec ou sans votre accord, je ne ferais qu’accomplir la mission m’assignée par le gouvernement. Surtout pour bien évoluer, je souhaite votre complicité».
Les avis partagés
De leur côté, quelques étudiants finalistes interrogés par les reporters d’«AfricaNews» ont donné des avis partagés. Pour les uns, la décision prise par le comité de gestion à travers son secrétaire général académique est arrivé tardivement et cela risque de perturber le moral des finalistes se trouvant actuellement en stage. «Ce n’est pas question de faiblesse, plutôt c’est la question du moral. Le nouveau comité est aux commandes depuis plus de 4 mois, pourquoi ne pas nous tenir informés à temps au lieu d’attendre à 3 mois de la fin de l’année. Cette mesure est inadaptée pour cette année. Raison pour laquelle nous leur demandons de revoir leur décision pour cette année», a lâché un finaliste. Par contre, d’autres étudiants finalistes au premier cycle ont salué la mesure estimant qu’avec la défense, l’étudiant est coté avec objectivité contrairement au simple fait de déposer son travail.
Julien MAO MAMPO

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