Société

La SCPT sollicite l’implication de l’Hôtel de ville de Kinshasa pour la destruction des constructions anarchiques le long du rail dans la capitale RD-congolaise

Depuis peu, le train urbain a repris ses activités dans la ville province de Kinshasa, après une longue durée d’arrêt d’activités. Cependant, cet engin à wagons a du mal à  accéder dans la partie Est de la capitale RD-congolaise, faute de la présence des constructions anarchiques le long du rail. C’est pour cette raison que le Directeur général adjoint de la Société commerciale des ports et transports -SCPT-, Eugène Molisho Asumani, a fait le déplacement de l’Hôtel de ville, mercredi 28 août dernier, pour rencontrer le vice-gouverneur de Kinshasa, Néron Mbungu Mbungu. Le patron de l’ex-ONATRA est allé solliciter l’implication de l’autorité urbaine dans l’épineux problème des occupations anarchiques de la voie ferroviaire surtout à la hauteur de Kinshasa Est. En revanche, Néron Mbungu a promis à son interlocuteur l’implication de l’Hôtel de ville pour faire respecter la loi. Juste après, le vice-gouverneur a échangé avec les familles des victimes de l’accident de circulation ayant causé 18 morts sur la nationale n°1 vers le pont Mai-Ndombe. Ces dernières sont allées solliciter un soutien financier de l’Hôtel de ville, qui leur a été accordé le jour suivant. Dans la même journée, la deuxième personnalité de la ville de Kinshasa a reçu le député national Eliezer Ntambwe qui était à la tête d’une délégation de motocyclistes. Les échanges entre Néron Mbungu et ses hôtes ont tourné autour des tracasseries, dont ils sont victimes de la part des éléments de la Police dans la commune de la Gombe. Ils ont remis au vice-gouverneur un mémorandum comprenant l’ensemble de leurs revendications. En substance, ces conducteurs des motos communément appelés «Wewa» à Kinshasa, demandent à l’autorité urbaine d’assouplir la décision  prise depuis 2014 par l’ancien gouverneur André Kimbuta interdisant la circulation des motos sur les artères de la commune de la Gombe. En outre, ils dénoncent le comportement de certains éléments de la Police qui ravissent les motos dans cette municipalité, siège des institutions du pays. «Nous voulons que les motos continuent de circuler à Gombe mais sans traverser le Boulevard du 30 juin», ont-ils proposé à leur interlocuteur, tout en déplorant la «politisation» du secteur de transport des motos constatée dans le chef de leur président national, Zico Mukanga, qui était visiblement contesté par ses pairs devant Néron Mbungu. L’occasion faisant le larron, ces motocyclistes ont démontré au vice-gouverneur de la ville de Kinshasa qu’ils jouent un rôle important en assurant le transport de la population jusqu’à des endroits inaccessibles par véhicule. «Nous pouvons contribuer, comme au Nigéria, au développement de la RD-Congo, pourvu que la ville arrive à bien nous encadrer», ont-ils renchéri. En réaction, Néron Mbungu les a remerciés pour leur démarche pacifique à la recherche d’une solution à un problème qui les dérange, avant d’encourager le député national Eliezer Ntambwe pour son plaidoyer. En clair, Néron Mbungu Mbungu a demandé aux motocyclistes de continuer à respecter le contenu de l’arrêté pris par l’ancien gouverneur Kimbuta, en attendant un autre arrêté. Il les a aussi exhortés à respecter les lois du pays ainsi que les autorités établies.

Olitho KAHUNGU

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