Kinshasa, bien que l’homosexualité soit un fléau que la loi RD-congolaise ne condamne pas, ce phénomène prend de plus en plus de l’ampleur. Gays et lesbiennes sont-là des termes que l’on connait de tous mais être homosexuel n’est pas chose facile pour d’autres. Malgré des multiples tentatives des hommes politiques, la Société civile et tant d’autres pour que la loi RD-congolaise condamne ce fléau, rien n’est fait.
Considéré comme un tabou dans la culture africaine, l’homosexualité n’est plus un drame pour certains RD-Congolais. A Kinshasa, les coins les plus réputés pour cela sont la commune de Bandalungwa, les quartiers Bon marché et Matonge. Bien qu’en 2013 le député national Steve Mbikayi ait déposé sur la table du président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, un projet de loi contre l’homosexualité en RD-Congo, ce fléau prend toujours de l’ampleur. Pour certains, c’est un gagne pain et pour d’autres, cela apparait anormal. «Mon surnom c’est Claudia mais en réalité mon prénom est Claude. Je considère Claudia comme nom de charme. Je suis coiffeuse ici au marche Gambela, et je ne changerai pas cette situation», a confié à nos reporters un jeune garçon gay. Un autre d’ajouter: «les femmes sont devenues très capricieuses et, moi, j’ai découvert en moi beaucoup de capacités, car j’ai mon homme à moi qui m’aime tel que je suis. Nous, les gays, sommes très tendres et fidèles plus que tant d’autres femmes». Puis: «je préfère mille fois rester gay que de retourner un homme comme auparavant. D’ailleurs, je ne me considère plus un homme…». Beaucoup de personnes interrogées ont confié que cette pratique est l’œuvre des Occidentaux. D’aucuns indiquent également que les valeurs africaines se perdent davantage. Ils ont invité le gouvernement RD-congolais à prendre des mesures conséquentes pour freiner ce phénomène. En outre, le Cardinal Laurent Monsengwo a dernièrement invité les RD-Congolais chrétiens catholiques à l’union du cœur. L’archevêque de Kinshasa a condamné le mariage homosexuel.
Divine PEZO
Rosette BAYE
