Société

Kinshasa : L’Eglise évangélique Salem consacre de nouveaux pasteurs, évangéliste et diacres

Pour les chrétiens, la présence de l’homme sur la terre est séjour éphémère car, selon les Saintes écritures, cette présence constitue un pèlerinage qui prendra fin un jour, le dernier jour, appelé le temps de la fin. C’est ainsi que les chrétiens continuent à s’exhorter mutuellement afin de vivre une vie saine, loin du péché, en acceptant Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur afin d’obtenir non seulement la rémission des péchés mais également la vie éternelle. Ce qu’on symbolise par les nouveaux cieux et la nouvelle Jérusalem.

En attendant le retour glorieux de Jésus-Christ sur la terre pour juger les vivants et les morts d’après leurs œuvres, une mission est confiée aux serviteurs de Dieu, appelés à prêcher la bonne nouvelle du salut et de pardon des péchés. A cette fin, l’évangéliste Matthieu circonscrit le cadre dans le temps et l’espace. «Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. Matthieu 28: 19-20-».

La question que d’aucuns se posent est de savoir à quand cette fin du monde et quels s’en seront les signes? Jésus-Christ avait déjà répondu à cette question s’adressant à ses disciples. Les évangélistes Matthieu 24: 4-27 et Luc 21: 7-28 donnent en détail les signes de la fin du monde, entre autres les guerres entre les nations, le tremblement de terre, la famine, les inondations, etc.  Matthieu 24:14 précise: «Cette bonne nouvelle du Royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin».

Pour prêcher la bonne nouvelle, il est impérieux d’avoir des gens qui sont consacrés à cette œuvre. C’est ainsi que, dans les pratiques chrétiennes, il est dit: «Evangéliser, c’est annoncer la bonne nouvelle, nos seulement en la proclamant mais en la vivant soi-même en donnant aux autres la possibilité de la vivre». C’est dans cette logique que l’Apôtre Paul table sur les caractéristiques de quelqu’un qui aspire à être évêque, donc pasteur et également un diacre ou diaconesse.

Consciente de sa mission évangélique, l’Eglise évangélique Salem dirigée par le représentant légal, le Révérend pasteur Israël Mbambi, dont le siège se trouve au Temple Salem, sis n°9336, avenue By-pass, Quartier Sous-Région, dans la commune de Lemba, à Kinshasa, qui vient de totaliser 30 ans d’existence, a procédé à l’ordination de nouveaux serviteurs. Notamment trois pasteurs, à savoir: Fleury Bilama, Godard Namwisi et Huguette Kubanza Makesi; un évangéliste: Oscar Ibula et 40 diacres. Pour se plier aux gestes barrières, les trois pasteurs et un évangéliste qui exerçaient comme diacre pendant plusieurs années, ont été ordonnés le dimanche 19 et les 40 diacres qui évoluaient dans les différents départements ont été consacrés le dimanche 26 décembre 2021 dont le diacre Dada Makela, directeur technique au Département de Mass-Médias. Les deux autres pasteurs et deux diacres seront ordonnés le 16 février prochain.

Etre mari d’une seule femme pour exercer un ministère

Dans son sermon de consécration, le pasteur Israël Mbambi, très enthousiasmé d’avoir accompli sa mission de fonder une église qui est aujourd’hui implantée à travers le monde et formé plusieurs serviteurs a puisé dans l’Epitre de Paul à Timothée. 1Timothée 1 :1-8 souligne que l’évêque doit être mari d’une seule femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l’enseignement. «Qu’il ne soit ni adonné au vin, ni violent, mais indulgent, pacifique, désintéressé.  Il faut qu’il dirige bien sa propre maison et qu’il tienne ses enfants dans la soumission et dans une parfaite honnêteté; car sin quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-il soin de l’Eglise de Dieu? Et qu’il ne soit pas un nouveau converti, de peur qu’enflé d’orgueil il ne tombe sous le jugement du diable. Il faut aussi qu’il reçoive un bon témoignage de ceux du dehors…».

Aussi l’homme de Dieu a interpellé les diacres et diaconesses, les exhortant à bien faire leur travail pour éviter des murmures. 1 Timothée 3: 8-3 dit ceci: «Les diacres aussi doivent être honnêtes, éloignés de la duplicité, des excès du vin, d’un gain sordide, conservant le mystère de la foi dans une conscience pure. Qu’on les éprouve d’abord, et qu’ils exercent ensuite leur ministère, s’ils sont sans reproche. Les femmes, de même doivent être honnêtes, non médisantes, sobres, fidèles en toutes choses.

Les diacres doivent être maris d’une seule femme, et diriger bien leurs enfants et leurs propres maisons; car ceux qui remplissent convenablement leur ministère s’acquièrent un rang honorable, et une grande assurance dans la foi en Jésus-Christ». Ce culte de consécration qui tombe au lendemain de la fête de la nativité de Jésus-Christ a été agrémenté par la chorale Salem en présence du bourgmestre de la commune de Lemba. Les nouveaux consacrés vont désormais se lancer dans l’évangélisation des âmes perdues.  

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