L’association estudiantine «Dynamique Femme» de l’Université catholique du Congo -UCC- a organisé, avec l’appui technique de Counterpart et le soutien financier de USAID et UKAID, un forum citoyen sur le processus électoral en RD-Congo, le vendredi 16 septembre 2016, dans la grande salle du Centre pour handicapés sur l’avenue des Huileries. Cette rencontre a connu la participation d’étudiantes de différents établissements d’études supérieures.
Notamment l’UCC, l’Université protestante au Congo -UPC-, l’Université de Kinshasa -UNIKIN-, l’Institut supérieur de commerce -ISC-, l’Université de CEPROMAD, l’Université pédagogique nationale -UPN-, l’Université libre de Kinshasa -ULK-, l’Université Révérend Kim, et l’Institut supérieur pédagogique de la Gombe -ISP.
Ce forum a eu pour thème: «Rôle des jeunes filles dans le processus électoral en RD-Congo».
L’idée était de créer un espace idéal, permettant aux jeunes filles des universités et grandes écoles de Kinshasa de réfléchir ensemble sur leurs droits et devoirs dans le processus électoral. Et ainsi, s’impliquer davantage des questions en discussion portant sur l’avenir de la RD Congo.
Maitre Pélagie Ibeka s’est appesantie sur l’importance de la participation de la femme à la vie politique de son pays, un sujet d’actualité particulièrement en ce moment où les uns et les autres cherchent les voies et moyens pour sortir la RD-Congo de l’impasse qui semble se profiler à l’horizon. Puis, revenant sur les acteurs de la vie politique et leurs contributions respectives à la consolidation de la démocratie, Ibeka a insisté sur l’ère du temps. Pour cette dernière, la politique n’est plus seulement l’affaire d’hommes tandis que la maison serait le royaume des femmes.
«La politique, c’est d’abord et avant tout le propre de l’humain vivant en société. La politique, c’est d’abord et avant tout l’affaire de nous tous, homme comme femme. Les gouvernants, eux, ils viennent en second, comme des instruments pour garantir la propriété, la tranquillité et la sécurité dans le but ultime de maintenir le vivre-ensemble harmonieux de la société dont ils ont la charge», a-t-elle souligné.
Une belle occasion
A en croire les participants, ce forum a été une belle occasion d’explorer des questions essentielles du pays auquel elles appartiennent et de leur responsabilité commune les unes envers les autres.
Cela leur a permis de mieux comprendre le processus électoral et par ricochet de répondre à la préoccupation de Counterpart de voir les filles, faisant partie de l’intelligentsia RD-congolaise, impliquées sans aucune discrimination dans la vie politique afin de participer au développement intégrale et inclusif de ce pays.
Selon les participantes, les organisateurs du forum ont tenu à leur rappeler la nécessité de suivre des modèles de leadership féminins pour capitaliser les acquis en termes de droits des femmes inscrits dans les instruments juridiques internationaux, sous régionaux et nationaux.
«Les participantes ont découvert avec intérêt qu’il existe plusieurs manières de participer et de contribuer à la vie politique du pays. La jeune femme peut être électrice, candidate, agente électorale, observatrice électorale, témoin de parti politique, éducatrice électorale, membre ou leader d’association, membre ou présidente de parti politique…», a-t-on témoigné.
Françoise Kitenge, présidente de Dynamique Femme de l’UCC, a, pour sa part, remercié ses consœurs pour avoir fait le déplacement et pour avoir contribué efficacement au débat.
HRM
