Société

Kinshasa : La population interpelle l’autorité sur l’état d’impraticabilité avancée de la route N’djili Sainte Thérèse – cimetière de Kimbaseke

La question est sur toutes les lèvres. «Qui viendra nous délivrer de ce calvaire que nous vivons au quotidien?». Voilà qui ressemble à un cri de détresse jeté par plus d’un habitant de la commune de Kimbanseke au vu de l’état de délabrement très avancé de cette route, l’unique voie d’accès et direction incontournable pour se rendre soit au boulot, soit à l’école, ou soit encore, pour vaguer à ses occupations quotidiennes et ce, lorsqu’on vient du fin-fond de Kimbabaseke ou vice-versa.

Cette route, autrefois goudronnée et fréquentable à souhait, pousse certains habitants à se demander pourquoi cette indifférence des autorités. D’autres, exacerbés par ce calvaire, ne cachent pas leurs sentiments à l’égard de quiconque viendrait au moment de la campagne électorale pour les séduire avec quelques actions de charme. Or, à voir l’aspect que donne cette importante voie publique -des nids de poule, des trous dont certains remplis d’eau, des crevasses et des pentes escarpées- elle n’est ni plus ni moins abandonnée à son triste sort et partant, n’existe aujourd’hui que de nom. A quelque chose, dit-on, malheur est bon.

Cette situation déplorable fait l’affaire des motocyclistes communément appelés «Wewa» qui en profitent pour se faire du jus. Surtout en faisant payer très cher la course, au gram des gagne-petit qui ne savent à quel saint se vouer. Tout en prenant les risques de braver les obstacles qui jonchent ce tronçon, arriver au terminus de Kimbanseke sur une moto relève d’un miracle. La deuxième raison est à chercher du côté de l’état du motocycliste, y compris la vitesse exagérée à laquelle il roule. Et de là, prendre une autre moto pour arriver au cimetière, ou même dépasser celui-ci pour atteindre les maisons d’habitation situées de l’autre côté, cela relève également d’un exploit.

A cela s’ajoute qu’il faut débourser au moins 10.000 FC pour arriver à destination, bien fatigué. Surtout après tous ces demi-terrains imposés par les «Wewa». C’est ici le lieu et le moment d’interpeller encore une fois l’autorité compétente pour qu’une solution idoine soit trouvée à cette situation qui fait mal.

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