Chaque 18 juillet, le monde célèbre la Journée Nelson Mandela. En effet, cette journée a été officiellement déclarée par les Nations unies en 2009 en reconnaissance de la contribution de Nelson Mandela à la paix et à la liberté. Ne voulant pas voir cette journée passée inaperçue, Alex Welo, Directeur exécutif de l’ONG Démocrate sans frontière, rappelle l’importation de cette journée.
«La Journée Nelson Mandela est célébrée chaque année le 18 juillet pour honorer la vie, l’héritage et les valeurs de Nelson Mandela, le tout premier Président noir de l’Afrique du Sud et symbole mondial de paix, de réconciliation et de droits de l’homme», a-t-il indiqué. Pour lui, Nelson Mandela est un panafricaniste de haut rang qui a consacré plus d’un demi-siècle au service de l’humanité.
«Prix Nobel de la paix qui a réconcilié M’zée Laurent-Désiré Kabila et Le Maréchal Mobutu en enseignant la révolution pardon», note-t-il. Il profite de cette occasion pour appeler à la résilience entre l’Union sacrée de la Nation, l’Opposition politique dans sa pluralité et tous les activistes de la Société civile pour le vivre ensemble et le développement durable. «Faisons de nos différences une force pour l’unité du pays de Lumumba», exhorte-t-il. «Le succès est destiné aux gens qui échouent, tombent et se relèvent mais n’abandonnent jamais».
Cette pensée d’objectivité et de détermination est le fruit intellectuel de ce grand leader sud-africain qui a, depuis son jeune âge, fait tout pour qu’il devienne la bouche et les oreilles de sa population. Outre la Journée Nelson Mandela, cette date marque plusieurs événements notables notamment, la bataille d’Allia opposant Gaulois et Romains; début de la guerre civile espagnole; le lancement de la séquence vidéo du Titanic. C’est en cette date également qu’Adolphe Hitler avait publié le premier volume de son texte autobiographique «Mein kampf -mon combat-», etc.
Né en 1918 en Afrique du Sud, Nelson Mandela a été emprisonné de 1962 à 1990 pour ses idéaux et sa lutte contre le régime de l’apartheid dans son pays. En 1993, il reçoit le Prix Nobel de la Paix. Une année plus tard, il devient le premier président noir à diriger l’Afrique du Sud.
Hénoc AKANO