Société

Kinshasa : Journalistes et acteurs sociaux outillés en sécurité routière

Handicap international, section RD-Congo, organise, du mercredi 29 septembre au vendredi 1er octobre à Kinshasa, une formation technique en sécurité routière. Selon Marius Lomboto, expert et chef de «Projet Sécurité routière» à Handicap international, cette formation de trois jours a pour objectif de «renforcer les capacités techniques des membres des Organisations de la Société civile nationales -OSC- sur les aspects techniques de la sécurité routière». Elle vise à lutter contre les accidents de circulation dans le trafic routier. Notamment faire connaitre les principaux facteurs d’accidents de circulation et les mesures possibles de prévention; former les membres des ONGs sur l’interprétation optimale des informations données par le tableau de bord du véhicule et mettre en évidence tous les paramètres techniques liés à l’un des principaux organes extérieurs du véhicule: la pneumatique.    

Au total 24 participants regroupés au sein de l’Union des journalistes et communicologues en sécurité routière -UJCSR-, l’Association des journalistes pour la sécurité routière -AJSR-, l’Organisation congolaise de lutte contre les accidents de route et leurs effets -OCLAR-REF-, la Commission d’appui à la sécurité routière -CAPR- et de l’Organisation internationale de sécurité routière -OISR- prennent part à cet atelier de formation. Il s’agit bien entendu des personnes qui travaillent déjà dans la sécurité routière, soit dans la sensibilisation ou la formation.

Les enseignements sont dispensés par Marius Lomboto, expert et chef de « Projet Sécurité routière» à Handicap international, Joël Bongambo, expert au Secrétariat général du ministère des Transports, voies de communication et désenclavement, et Pierre Lula, expert à la Commission nationale de prévention routière -CNPR. La matière est axée sur la sécurité routière, entre autres, le Code de la route et les autres matières y relatives.

A en croire les formateurs, dans la ville de Kinshasa, les rapports annuels des zones de santé rapportent que les accidents de la route sont parmi les trois premières causes de mortalité au niveau communautaire et qu’il est important d’opter pour une stratégie à base communautaire.

«Si l’on veut réduire les accidents de la circulation routière, dans le contexte kinois actuel d’expansion du parc automobile, il importe d’introduire des mesures adéquates de prévention routière à un rythme suffisant pour compenser l’accroissement potentiel des accidents causés par l’augmentation du trafic routier», notent-ils, soulignant qu’un tel dispositif suppose «une priorité orientée vers l’implication de la Police de circulation routière, de la Commission nationale de prévention routière et de la Société civile». Les efforts de tous doivent être conjugués pour endiguer les accidents de circulation.

Octave MUKENDI      

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