Plus de 48 heures se sont écoulées depuis la détention de 4 étudiantes et quelques agents de l’Institut supérieur des arts et métiers -ISAM- au Parquet de la Gombe. Ils y ont été conduits pour raison d’enquête à la suite de la pendaison d’une étudiante, nommée Elysée Musasa. Cette dernière a été retrouvée morte dans la douche de cet institut lundi 18 février 2019.
Ce tragique événement a bouleversé le calendrier académique qui prévoyait l’organisation des examens de mi-session cette semaine.
Renvoyées à la maison depuis lundi, les étudiantes se sont retrouvées à l’institut, dans la matinée de ce jeudi 28 février 2019, en vue de réclamer la relaxation de leurs condisciples et la tenue des examens comme prévu dans le calendrier.
“Libérez nos collègues. Élysée s’est tuée seule. Pourquoi les autres doivent subir les conséquences?”, s’interrogent une étudiante prise de furie face à la réaction du comité de gestion de l’ISAM qui a fermé la grille pour éviter toute descente dans la rue.
“On nous empêche de descendre dans la rue pour manifester et réclamer la libération de nos amies. Ce n’est pas normal”, a dénoncé une autre étudiante qui sollicite l’appui de leurs collègues de l’UNIKIN, ISTA et autres établissements académiques.
Pour les étudiantes, il n’est nullement question que leurs collègues payent pour un acte volontaire et personnel posé par Elysée.
Patrick NZAZI