Société

Journée mondiale sans tabac: OMS et ses partenaires plaident pour une politique efficace

Le monde entier célèbre le 31 mai de chaque année la Journée mondiale sans tabac. Cette année 2018, l’Organisation mondiale de la santé -OMS- et ses partenaires soulignent les risques sanitaires et autres risques associés au tabagisme et plaident en faveur de politiques efficaces pour réduire la consommation de tabac. Selon l’OMS, le tabagisme est la deuxième cause principale de maladie cardiovasculaire, après l’hypertension artérielle. L’Organisation a révélé que l’épidémie mondiale de tabac tue plus de sept millions de personnes chaque année, dont près de 900.000 sont des non-fumeurs qui meurent parce qu’ils ont été exposés au tabagisme passif.
 
«Le tabac et les cardiopathies». C’est le thème principal de la Journée mondiale sans tabac 2018 proposé par l’Organisation mondiale de la santé -OMS. La campagne permet de sensibiliser davantage deux aspects. Premièrement,  suivants le lien entre le tabac et les cardiopathies et autres maladies cardiovasculaires, y compris les accidents vasculaires cérébraux, qui ensemble constituent la principale cause de décès dans le monde. Deuxièmement, les actions réalisables ainsi que les mesures que les publics principaux, y compris les gouvernements et le public, peuvent prendre pour réduire les risques pour la santé cardiaque que pose le tabac.
Selon l’OMS, la Journée mondiale sans tabac 2018 coïncide avec une série d’initiatives et d’occasions mondiales visant à lutter contre l’épidémie de tabagisme et son impact en matière de santé publique, particulièrement en provoquant la mort et la souffrance de millions de personnes dans le monde. Parmi ces actions menées, figurent notamment les initiatives «Cœurs mondiaux» et «RESOLVE», dont l’objectif est de réduire les décès dus aux maladies cardiovasculaires et d’améliorer les soins; ainsi que la troisième réunion de haut niveau de l’Assemblé générale des Nations unies sur la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles, prévue en 2018.
 
Une des principales causes de maladie cardiovasculaire
L’OMS a souligné que la Journée mondiale sans tabac 2018 est axée sur l’impact du tabac sur la santé cardiovasculaire des populations dans le monde entier. «Le tabagisme est un important facteur de risque pour l’apparition de cardiopathies coronariennes, d’accidents vasculaires cérébraux et de maladies vasculaires périphériques», a alerté l’OMS dans son communiqué de presse rendu public jeudi 31 ma          i 2018. Et de poursuivre: «malgré les effets nocifs connus du tabac sur la santé cardiovasculaire, ainsi que l’existence de solutions permettant de réduire les décès et les maladies connexes, une grande partie du public a une faible connaissance du fait que le tabac est l’une des principales causes de maladie cardiovasculaire».
Dans son communiqué de presse, l’OMS a rappelé que les maladies cardiovasculaires tuent davantage de personnes que toute autre cause de décès dans le monde, et la consommation de tabac ainsi que l’exposition au tabagisme passif contribuent à raison d’environ 17% de tous les décès dus à une cardiopathie.
«La plupart des gens savent que le tabac provoque des cancers et des affections pulmonaires, mais on ignore bien souvent le rôle qu’il joue dans l’infarctus du myocarde et les accidents vasculaires cérébraux, qui viennent en tête des causes de décès dans le monde», fait observer le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. A l’occasion de cette Journée mondiale sans tabac, a-t-il poursuivi, l’OMS entend souligner que le tabac ne provoque pas seulement le cancer, mais qu’il brise littéralement les cœurs.
«Le tabagisme est la deuxième cause principale de maladie cardiovasculaire, après l’hypertension artérielle», a souligné l’OMS, révélant que l’épidémie mondiale de tabac tue plus de sept millions de personnes chaque année, dont près de 900.000 sont des non-fumeurs qui meurent parce qu’ils ont été exposés au tabagisme passif. Près de 80% du plus d’un milliard de fumeurs que compte la planète vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, où la charge de morbidité et de mortalité liée au tabac est la plus lourde.
Un sensible recul du tabagisme
On observe depuis l’an 2000 un sensible recul du tabagisme, selon un nouveau rapport de l’OMS, mais la réduction est insuffisante pour atteindre les cibles convenues au niveau mondial visant à éviter les décès et les souffrances imputables aux maladies cardiovasculaires et aux autres maladies non transmissibles -MNT.

Christian BUTSILA

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