Les laboratoires de l’immunologie, de surveillance environnementale du poliovirus, du labo mobile pour le diagnostic d’Ebola ainsi que du microscope multi tête. Ce sont là les quatre unités spécialisées que vienne enrichir l’Institut national de recherche biomédicale -INRB- pour la détection des anticorps. Les ministres de la Santé et de la Recherche scientifique ont procédé, mercredi 1er février à Kinshasa, à l’inauguration de ces quatre nouveaux laboratoires, financés notamment par l’OMS et l’USAID.
Jean-Jacques Muyembe Tamfum, professeur à l’Université de Kinshasa et virologue et le directeur général de l’INRB, a affirmé que ces laboratoires vont permettre à son institut d’approfondir des recherches notamment dans la surveillance épidémiologique du virus Ebola. «Ils complètent un peu l’infrastructure que nous avons ici. Donc, il nous manquait ces laboratoires spécialisés pour détecter les anticorps, et surtout les anticorps que nous allons suivre chez les survivants d’Ebola. Ça c’est pour le laboratoire d’immunologie clinique», a-t-il expliqué à «Radio Okapi». «Vous savez que la poliomyélite est éliminée dans notre pays.
Mais, le virus peut encore circuler dans l’eau, par exemple, dans les eaux d’égouts, les eaux de nos rivières. Le virus peut encore circuler. Donc, nous devons suivre, vraiment être sûrs que le virus polio ne circule plus ni dans les eaux, ni chez les humains. Comme ça, nous sommes sûrs que la poliomyélite est partie, on l’a enterrée une fois pour toute», a indiqué Jean-Jacques Muyembe, soulignant qu’avec le laboratoire de l’étude environnementale, l’INRB va continuer de surveiller la polio.
CB

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