Le journaliste Kabeya Pindi Pasi vient de lancer sur le marché des journaux, un hebdomadaire d’appui aux vertus républicaines, «Breaking Up» -BU. Cet anglicisme signifiant «la rupture» en français, apporte des idées nouvelles dans le domaine de la presse écrite en RD-Congo. Vendredi 12 août dernier, au cours de la cérémonie marquant sa sortie officielle en la salle Virunga de l’hôtel Memling, dans la commune de la Gombe, l’éditeur de Breaking Up a indiqué que son nouveau journal vient marquer des ruptures avec certaines «mauvaises habitudes» caractérisant la presse écrite en RD-Congo. Il s’agit notamment de la rupture avec la ligne éditoriale qui, d’habitude, reste dictée par des politiques; la rupture avec le petit tirage des journaux, ainsi qu’avec le nombre de pages. Kabeya Pindi Pasi a également annoncé de casser le prix du journal qui, à l’en croire, reste très cher sur le marché par rapport au pouvoir d’achat du lecteur RD-congolais.
La journée de vendredi 12 août dernier restera significative aussi bien pour le journaliste Kabeya Pindi Pasi, fondateur de l’hebdomadaire «Breaking Up», que pour les nombreux lecteurs kinois en particulier et RD-congolais en général. A cette date, «Breaking Up», cet hebdomadaire aux vertus républicaines a connu sa sortie officielle en la salle Virunga de l’hôtel Memling à Kinshasa.
Comme l’indique son nom, Breaking Up vient avec des idées nouvelles sur le marché des journaux en RD-Congo. Selon son fondateur, Kabeya Pindi Pasi, son nouveau journal va fonctionner pas comme d’autres tabloïds. «Breaking Up va rompre avec la ligne éditoriale qui, dans presque tous les journaux de la place, reste dictée par des intérêts politiques. Nous n’allons pas nous aligner derrière les politiques; avec BU, ce sont les hommes politiques qui viendront vers nous», a fait savoir Kabeya Pindi Pasi. Il a également évoqué le maigre tirage caractérisant la presse écrite du pays. Pour lui, BU, ce journal en couleur, sera publié en 40 pages. «Le tirage des journaux de Kinshasa varie entre 200 et 500 exemplaires. Ce, pour un lectorat de plus d’un million de personnes. C’est rien ça. Nous allons rompre avec ce petit tirage, en imprimant par millier chaque semaine. En plus, sur le plan esthétique, les journaux kinois ne sont pas attrayants parce que c’est imprimé en noire et blanc. Toutes les pages de Breaking Up paraitront en couleur», a-t-il rassuré. Journaliste avéré et chevronné, KPP comme il aime qu’on l’appelle, avoue de mieux connaitre les réalités du terrain. Après des études du marché réalisées par son équipe, il annonce de casser le prix du journal sur le marché. Car, pour lui, vendre un journal à USD 5, par exemple, pèse sur l’économie du RD-Congolais qui souhaiterait plutôt de se taper une bouteille de bière à la place. Se réservant de dévoiler le prix exact de son numéro, Kabeya Pindi Pasi a promis de faire de Breaking Up, un journal à la portée de la bourse du lectorat RD-congolais. Question de permettre à toutes les classes sociales d’avoir accès au contenu de BU. Expert en Communication et chef des travaux à l’Institut facultaires des sciences de l’information et de la communication -IFASIC-, Kabeya Pindi Pasi, a également évoqué les différentes potentialités que regorge la RD-Congo en termes de richesse, que seuls les medias peuvent en faire large échos pour bien vendre l’image du pays. A l’en croire, c’est aussi l’ensemble de toutes ces matières qui seront exploitées dans des rubriques de Breaking Up. Il a ainsi appelé à l’implication des medias pour permettre la RD-Congo de tenir son pari. «Aux lecteurs impatients de voir cet hebdomadaire, retenez que le logo, mieux le bandeau de Breaking Up comporte deux couleurs: rouge et blanche», a révélé son éditeur, justifiant le choix de ces couleurs par le simple fait de leur attirance. Kabeya Pindi Pasi a annoncé pour très bientôt la parution du premier numéro du journal Breaking Up.
Jenny BOSIAKALI

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