Société

Académie des Beaux-arts de Kinshasa: les finalistes de l’année prochaine invités à amorcer leurs recherches scientifiques à temps

Le calendrier académique a été, dans l’ensemble, respecté à l’Académie des beaux-arts de Kinshasa. Double cérémonie a eu lieu samedi 30 juillet dernier dans l’enceinte de cet établissement d’enseignement artistique: clôture de l’année 2015-2016 et collation des grades académiques. Un motif de fierté pour le comité de gestion. Désormais, les lauréats se lancent dans la vie active, notamment en arts plastiques et arts graphiques. Toutes les notions apprises seront mises en pratique avec beaucoup de dextérité, espère-t-on.
L’essentiel est fait. Tous les acteurs impliqués dans l’enseignement à l’Académie des beaux-arts de Kinshasa -ABA- ont donné le meilleur d’eux. Ils ont fait respecter le calendrier académique comme fixé par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire. Résumant d’abord le rapport académique 2015-2016, Nduwa Nawej, secrétaire général administratif de l’ABA, a fait savoir que cette année, l’Académie des beaux-arts de Kinshasa a fonctionné avec 92 enseignants à temps plein dont 10 académique et 82 scientifiques pour encadrer 1.085 étudiants en ordre avec le paiement des frais d’études au 25 juillet 2016. Le taux de réussite pour les finalistes est satisfaisant. En Arts plastiques, en licence, 2 étudiants sur 3 ont réussi et en graduat, 3 sur 19. Alors qu’en Arts graphiques, en licence, 30 étudiants sur 56 ont réussi et en graduat 55 étudiants sur 216 ont décroché leurs diplômes de premier cycle. Le comité de gestion de l’ABA est autant plus que fier pour avoir manifesté sa volonté de respecter le calendrier académique et terminer dans le temps imparti.
«Dans cette œuvre éducative, chacun de nous, à des degrés divers, a eu à apporter sa pierre à l’édification de cette architecture d’ensemble. Il fallait absolument sauver l’année académique d’un péril dont se dessiner déjà les prémisses d’une hémorragie certaine», a laissé entendre le professeur Henri Kalama Akulez, directeur général de l’ABA, qui est à la tête de cet établissement après sa nomination en mars dernier. Il a pris le train en cours et l’a conduit attentivement jusqu’à la gare terminale. Ce, en complicité de l’ensemble du comité de gestion soucieux de donner une nouvelle image de l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa. Gardant à l’esprit l’interdiction formelle des auto-collations des grades académiques en dehors de la première session, et pour donner l’amorce aux pré-finalistes, le professeur Henri Kalama a recommandé aux étudiants qui passent de deuxième en troisième année de graduat ou de la première à la deuxième licence, d’avoir déjà leurs sujets de travail de fin de cycle ou de mémoires, approuvés par leurs départements respectifs. Cela, a poursuivi le DG de l’Académie, susciterait en eux d’amorcer leurs recherches scientifiques à temps. Il a aussi salué l’ardeur à la recherche scientifique qui caractérise le professeur Théophile Mbemba, ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire. A l’en croire, celui-ci communique un esprit du goût du savoir aux jeunes universitaires.
Accompagner les étudiants dans la réussite
Par ailleurs, l’actuel comité de gestion s’est fixé comme objectif de consolider le programme de l’ancienne équipe concernant notamment l’assainissement du milieu environnemental, l’amélioration de l’action pédagogique, la construction de nouveaux bâtiments pour augmenter sa capacité d’accueil, ainsi que l’amélioration des finances. Déjà, l’Etat a commencé avec la construction de deux nouveaux auditoires avec un bâtiment administratif promis à l’ABA, s’est réjoui le n°1 de cet alma mater avant de faire savoir le nouveau crédo du comité de gestion: faire respecter l’ordre où il le faut, la justice sociale, l’amour du travail bien fait, accompagner l’étudiant à la réussite, faire respecter scrupuleusement les instructions académiques.
Patrick NZAZI

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