Société

A la tribune d’expression populaire, les femmes prônent l’instruction et l’éducation des filles dès les bas âges

Au cours de la Tribune d’expression populaire organisée, vendredi 10 mars 2017, par le Bureau de liaison avec le Parlement -BLP-, en partenariat avec Counterpart International et National Democratic Institute -NDI-, les participants ont encouragé l’instruction et l’éducation des filles dès les bas âges. La rencontre a eu pour thème: «Respecter les droits de la femme congolaise pour la construction d’une démocratie inclusive».
Geneviève Inagosi, ancien ministre du Genre, famille et enfant, et certaines actrices politiques RD-congolaises sont convaincues du rôle de la femme RD-congolaise pour le développement de son pays. Pour y arriver, elles ont encouragé l’instruction et l’éducation des filles dès les bas âges et dans toutes les filières, d’impliquer les garçons et les hommes dans la lutte contre les inégalités de sexe et de renforcer la solidarité entre les femmes en surmontant la peur. Le Bureau de liaison avec le Parlement -BLP-, en partenariat avec Counterpart International et National Democratic Institute -NDI-, a organisé cette tribune d’expression populaire dans le but d’aborder la problématique du droit de la femme dans toute son extension. Les organisateurs ont suscité une réflexion critique sur les droits des femmes, leur sous-représentativité aux postes politiques et leurs rôles en vue d’améliorer leur participation dans l’espace politique RD-congolais. Au cours de cette rencontre, Eve Bazaiba Masudi a mis à nu l’écart entre l’évolution de l’arsenal juridique et le peu d’effort consenti pour permettre aux femmes de briser le plafond de verre. Elle a épinglé la Cour constitutionnelle composée de 9 magistrats. Aucune femme! «Cette institution censée statuer sur la constitutionalité des lois, violerait elle-même de par sa composition les dispositions de la Constitution?», s’est-elle interrogée.
La promotion de l’égalité et la parité homme-femme
A l’ère de la parité, des hommes ont été également sollicités. Ferdinand Kapanga a présenté une étude contrastive des systèmes électoraux dans le monde pour permettre à l’assistance de se faire sa propre idée sur le système électoral qui favorise le mieux la représentation politique de la femme. Edifiés par les différentes interventions, les participants ont, pendant les échanges, reconnu la nécessité de procéder à une réforme courageuse de certains textes de loi pour que les femmes jouissent effectivement de leurs droits. Ils ont également estimé que les législateurs et les pouvoirs publics doivent prendre des dispositions pour c. «Nous devons libérer la moitié de la race humaine, les femmes, afin qu’elles puissent nous aider à libérer l’autre moitié», a déclaré l’Abbé Jean-Pierre Muhingisa, directeur du BLP.
Parousia MAKANZU

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