Société

Les organisations de la Société civile se coalisent au sein de l’EGDE

Face à la crise politique qui guette le pays, nombreuses sont les coalitions qui naissent en vue d’apporter des propositions pouvant contribuer à la décrispation du paysage sociopolitique RD-congolais. Dans ce contexte vient de voir le jour la plate-forme: «Engagement citoyen pour la gouvernance démocratique et électorale» -EGDE-, une structure apolitique regroupant en son sein plusieurs acteurs et organisations de la Société civile. Cette structure qui a été officiellement lancé le samedi 23 juillet dernier, entend apporter une contribution à la résolution de la crise que traverse actuellement la RD-Congo. A en croire les organisateurs, leur contribution ne vise qu’à éviter au pays de sombrer encore et davantage dans un nouveau cycle des violences et d’avancer sur la voie de la démocratie. «Cinq principes ont gouverné l’élaboration de cette contribution. Il s’agit d’éviter les conflits par le dialogue; contribuer au fonctionnement harmonieux du pays; renforcer l’Etat de droit; mettre en place un processus électoral crédible et ouvert pour la tenue des élections; et assurer l’alternance politique, démocratique et le transfert civilisé du pouvoir», a confié Jonas Tshiombela, coordonateur national de l’EGDE.
Une nouvelle plate-forme vient de naître au sein de la Société civile RD-congolaise. Il s’agit de l’Engagement citoyen pour la gouvernance démocratique et électorale -EGDE. Lancée samedi 23 juillet dernier en la grande salle paroissiale de Notre Dame de Fatima, cette structure regroupant des acteurs et organisations de la Société civile se veut un cadre d’échanges et d’actions tendant à contribuer à la résolution de la crise qui guette le pays. Leur démarche s’appuie sur cinq principes clés, à savoir: éviter les conflits par le dialogue; contribuer au fonctionnement harmonieux du pays; renforcer l’Etat de droit; mettre en place un processus électoral crédible et ouvert pour la tenue des élections; assurer l’alternance politique et démocratique ainsi que le transfert civilisé du pouvoir.
«Devant l’impasse voulue ou non dans lequel se trouve le processus démocratique, en général, et électoral en particulier, dont les risques peuvent conduire à la désintégration totale ou partielle de la RD-Congo, il est plus qu’urgent que les parties prenantes, à savoir: les acteurs politiques au premier chef, les membres des organisations de la Société civile et les personnalités de la scène sociopolitique s’engagent à ouvrir et à prendre part active à un dialogue, sous la conduite d’un facilitateur neutre et désigné conformément aux principes convenus par la Communauté internationale, pour prévenir et éviter les conflits et à l’issu duquel les parties prenantes devant concilier et harmoniser leurs vues sur la gestion des affaires publiques et la marche de l’Etat orientées uniquement vers l’organisation des élections libres, démocratiques, transparentes, pluralistes dans un climat apaisé et de convivialité nationale», a fait savoir Jonas Tshiombela, coordonateur national de l’EGDE. Il a par ailleurs invité ceux qui hésitent encore de mettre l’intérêt supérieur du peuple RD-congolais au centre de leurs actions et à rejoindre le plus vite possible le dialogue pour qu’enfin le pays négocie le dernier virage vers l’instauration véritable de la démocratie en vue de promouvoir les conditions favorables d’un développement durable. Dans la même optique, Jonas Tshiombela a convié les parties en conflits à s’abstenir de tout acte ou de toute déclaration susceptible de compromettre le libre exercice des libertés fondamentales, en particulier la liberté d’association, d’expression, d’opinion et de mouvement, de réunion. Pour les organisations de la Société civile, ceci implique le respect de l’identité de chaque composante et la libération des personnes détenues en raison de leurs opinions, en particulier les détenues politiques, les défenseurs des droits de l’homme et les militants des mouvements citoyens. Ce, en application des lois en vigueur.
Les organisations de la Société civile ont également appelé les décideurs à convenir de la gestion et de la conduite du processus électoral à travers la mise en place d’un organe de gestion électorale véritablement indépendant. «Toutes ces propositions tirent leurs origines dans les positions émises par certaines organisations membres du Mouvement citoyen lancé ce jour, à travers notamment la lettre ouverte du 26 janvier 2016 adressée à la Présidente de la Commission de l’Union africaine et le mémorandum du 28 février 2016 au Secrétaire général des Nations unies», a laissé entendre Tshiombela. L’EGDE comprend un comité directeur coordonné au niveau national par Jonas Tshiombela. Il est secondé par Adelin Mboma en tant que coordonnateur adjoint. Ce comité comprend également un secrétaire technique, un rapporteur, un collège des conseillers ainsi tant d’autres structures.
Guylain LUZAMBA

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