Créé en 2012, le magazine télévisé, Communication na lingala -CNL-, est à sa 4ème année d’existence. Ses agents l’ont célébré dimanche 17 avril dernier à Simon’s plazza sous une ambiance festive avec comme invité de marque Koffi Olomide. Administrateur directeur général de CNL, Didon Kibuka, d’un air très rassurant et égayé, a dressé le bilan de sa maison de communication dans un entretien à AfricaNews. Bilan qu’il juge positif. «Le bilan est largement positif. S’il faut comparer CNL de 2012 et de 2016, vous remarquerez qu’il y a une grande évolution tant sur le plan social que professionnel», a lâché Didon Kibuka. Il a par ailleurs retracé ses débuts avec CNL jusqu’à son ascension à la tête de CNL, dont il préside désormais aux destinées.
Un des artisans de la montée en flèche du magazine, Communication na lingala -CNL-, Didon Kibuka, Administrateur directeur général, n’a pas retenu sa langue dans sa poche au lendemain du quatrième anniversaire dudit magazine. Il a, dans son entretien avec AfricaNews, évoqué le parcours réalisé par CNL en quatre ans jusqu’à dresser un bilan positif de son organe de communication. Preuve à l’appui, Didon Kibuka a déclaré: «le bilan de nos 4 ans est largement positif. Du point de vue social, nous étions presque tous célibataires au départ et en moins de 4ans, il y a eu 12 mariages. Nous avons commencé avec 33 agents et aujourd’hui nous en comptons 50. Certains de nos agents, qui étaient piétons, se retrouvent aujourd’hui véhiculés. Et sur le plan professionnel, nous avons commencé avec le magazine 2.0, 3i… et aujourd’hui nous exploitons le Marketing de proximité -MP-. Je pense que c’est une grande évolution». Voulant élargir son champ, CNL, par le biais de son ADG, compte monter une industrie d’eau sur le marché alimentaire. «Très bientôt, CNL va donner naissance à une industrie d’eau pure dénommée, Eau de CNL», a-t-il fait savoir.
Lui qui préside désormais aux destinées de CNL, Didon Kibuka, n’est pas sorti du néant. Il était de mèche avec les transfuges de Lingala facile, Jimmy Mukendi, Thierry N’landu et David Nsala, pour monter Communication na lingala. Alors qu’il travaillait sur son projet de créer «Mukumbusu security», une société de gardiennage, sera associé, par le canal de son frère Raphaël Kibuka, avocat conseil de CNL, au projet CNL. «Tous, nous sommes des associés actifs. Nous avons commencé avec un organigramme où Jimmy Mukendi nous a chapoté pendant 3 ans. Moi, j’étais financier, David N’sala, Administrateur directeur technique et Thierry Landu Administrateur directeur des ressources humaines», a-t-il rappelé. Et de préciser: «dans CNL, nous avons opté pour un système de direction rotative, autrement l’alternance. Hier, c’est Jimmy qui dirigeait. Aujourd’hui, c’est moi. Et demain, ce sera quelqu’un d’autre».
Un parcours important
Par ailleurs, le DG a également dévoilé son parcours de son néant jusqu’à la tête de CNL. Père de famille, Didon a un long parcours. Après la fin de son cycle de licence en 2004, en économie, dans la spécialisation de Finance banque et assurance, le ressortissant de l’UPC a traversé un sensible désert. Il a eu deux ans de chômage. A l’en croire, «ce n’était pas facile, mais c’est une période qui m’a formé. Donc, j’ai appris l’anglais, j’ai même tenté de créer des petites sociétés, parce que je me disais que j’étais un créateur d’emplois entant qu’économiste et non un appliquant. J’ai tenté deux fois de créer des entreprises. J’ai commencé par la société Sting Didon Frontaine -SDF-, donc moi avec mes deux amis, Sting et son cousin Frontaine en 2004 alors que je venais fraichement de l’université. On avait la tête plein d’ambitions, mais malheureusement SDF n’avait pas abouti. Et la deuxième c’était Congo best life for all -CBLA- en 2005, qui m’a aidé à attraper un marché qui m’a vite propulsé», a-t-il raconté. Et d’ajouter : «j’ai travaillé sous le quota de quelqu’un dans la société Angel cosmetic, dont j’étais distributeur de tous les produits de beauté, j’étais parmi les premiers RD-congolais à être distributeur dans cette société. Après cela, j’étais également distributeur de détergents Somo et Yambo. Après tout ça, il y a eu une crise qui m’a poussé à tout vendre et voyager pour l’ex-Katanga pour le Mining. Et mon passage à Katanga était aussi une école de formation pour moi. C’est là que j’ai appris à maitriser les chiffres, donc je peux facilement estimer le pourcentage de minerais en regardant, même en touchant. J’ai également appris le swahili parce que moi je suis de l’ex-Bandundu, j’ai noué aussi d’autre relation».
René KANZUKU
Un des artisans de la montée en flèche du magazine, Communication na lingala -CNL-, Didon Kibuka, Administrateur directeur général, n’a pas retenu sa langue dans sa poche au lendemain du quatrième anniversaire dudit magazine. Il a, dans son entretien avec AfricaNews, évoqué le parcours réalisé par CNL en quatre ans jusqu’à dresser un bilan positif de son organe de communication. Preuve à l’appui, Didon Kibuka a déclaré: «le bilan de nos 4 ans est largement positif. Du point de vue social, nous étions presque tous célibataires au départ et en moins de 4ans, il y a eu 12 mariages. Nous avons commencé avec 33 agents et aujourd’hui nous en comptons 50. Certains de nos agents, qui étaient piétons, se retrouvent aujourd’hui véhiculés. Et sur le plan professionnel, nous avons commencé avec le magazine 2.0, 3i… et aujourd’hui nous exploitons le Marketing de proximité -MP-. Je pense que c’est une grande évolution». Voulant élargir son champ, CNL, par le biais de son ADG, compte monter une industrie d’eau sur le marché alimentaire. «Très bientôt, CNL va donner naissance à une industrie d’eau pure dénommée, Eau de CNL», a-t-il fait savoir.
Lui qui préside désormais aux destinées de CNL, Didon Kibuka, n’est pas sorti du néant. Il était de mèche avec les transfuges de Lingala facile, Jimmy Mukendi, Thierry N’landu et David Nsala, pour monter Communication na lingala. Alors qu’il travaillait sur son projet de créer «Mukumbusu security», une société de gardiennage, sera associé, par le canal de son frère Raphaël Kibuka, avocat conseil de CNL, au projet CNL. «Tous, nous sommes des associés actifs. Nous avons commencé avec un organigramme où Jimmy Mukendi nous a chapoté pendant 3 ans. Moi, j’étais financier, David N’sala, Administrateur directeur technique et Thierry Landu Administrateur directeur des ressources humaines», a-t-il rappelé. Et de préciser: «dans CNL, nous avons opté pour un système de direction rotative, autrement l’alternance. Hier, c’est Jimmy qui dirigeait. Aujourd’hui, c’est moi. Et demain, ce sera quelqu’un d’autre».
Un parcours important
Par ailleurs, le DG a également dévoilé son parcours de son néant jusqu’à la tête de CNL. Père de famille, Didon a un long parcours. Après la fin de son cycle de licence en 2004, en économie, dans la spécialisation de Finance banque et assurance, le ressortissant de l’UPC a traversé un sensible désert. Il a eu deux ans de chômage. A l’en croire, «ce n’était pas facile, mais c’est une période qui m’a formé. Donc, j’ai appris l’anglais, j’ai même tenté de créer des petites sociétés, parce que je me disais que j’étais un créateur d’emplois entant qu’économiste et non un appliquant. J’ai tenté deux fois de créer des entreprises. J’ai commencé par la société Sting Didon Frontaine -SDF-, donc moi avec mes deux amis, Sting et son cousin Frontaine en 2004 alors que je venais fraichement de l’université. On avait la tête plein d’ambitions, mais malheureusement SDF n’avait pas abouti. Et la deuxième c’était Congo best life for all -CBLA- en 2005, qui m’a aidé à attraper un marché qui m’a vite propulsé», a-t-il raconté. Et d’ajouter : «j’ai travaillé sous le quota de quelqu’un dans la société Angel cosmetic, dont j’étais distributeur de tous les produits de beauté, j’étais parmi les premiers RD-congolais à être distributeur dans cette société. Après cela, j’étais également distributeur de détergents Somo et Yambo. Après tout ça, il y a eu une crise qui m’a poussé à tout vendre et voyager pour l’ex-Katanga pour le Mining. Et mon passage à Katanga était aussi une école de formation pour moi. C’est là que j’ai appris à maitriser les chiffres, donc je peux facilement estimer le pourcentage de minerais en regardant, même en touchant. J’ai également appris le swahili parce que moi je suis de l’ex-Bandundu, j’ai noué aussi d’autre relation».
René KANZUKU