Le 24 juin a été consacré, par le MPR conduit et orienté par son guide éclairé le Maréchal Mobutu, Journée du poisson autrement dit: la Fête du pêcheur.
Rencontrant ainsi la double directive politique du citoyen Président fondateur, lorsqu’il disait d’une part: «Bla-bla toboyi: action» c’est-à-dire à bas le verbiage et vive l’action. Car: «au commencement était l’action, et l’action a engendré le progrès». Et d’ajouter: «tout gouvernement sera jugé à sa capacité de nourrir son peuple».
Ainsi donc, en déclarant le 24 juin Journée du poisson, le Maréchal Mobutu qui honorait ainsi les pêcheurs, honorait par la même occasion le travailleur manuel surtout celui qui opère en indépendant c’est-à-dire pour son propre compte.
Le destinant ainsi à s’intégrer dans la classe moyenne dont l’apport dans le développement du pays et singulièrement dans la croissance du PIB est manifestement important.
Car dans certains pays qui portent attention et soutien à la classe moyenne, on a relevé que cette dernière a participé pour près de 20% à la constitution du PIB c’est-à-dire à l’enrichissement national.
Pendant que notre pays qui a un potentiel halieutique évalué, il y a quelque temps, à 720.000 tonnes de poissons contenus dans nos rivières, affluents, lacs et fleuve, exploite plus ou moins 250.000 tonnes de poissons, face à la demande globale c’est-à-dire la consommation située, il y a quelque temps à plus ou moins 400.000 tonnes par an, peut augmenter sensiblement ladite exploitation afin de permettre au pays de répondre, d’une part, à la demande nationale et, d’autre part, à se ménager, des ressources désirées et via l’exportation, d’importantes devises qui auraient la vertu de soutenir l’investissement adéquat de l’industrialisation de notre pays.
L’incitation de la pêche par l’instauration de la Journée du poisson a provoqué dans l’entre-temps un engouement de la population dans l’érection de nombreux étangs de pisciculture et donc dans la consommation de poisson, et accessoirement dans l’offre. Cette journée du 24 juin est donc une incitation à l’autosuffisance et à la sécurité alimentaires.
Offrant ainsi une alimentation équilibrée qui porterait tant sur la quantité que sur la qualité de l’alimentation et qui passerait de 1800 calories, consommation du RD-congolais, à 2300 calories comme le recommandait à l’époque la FAO/OMS.
Et conséquemment, l’on a vu le peuple se ménager des nouvelles habitudes en consommant davantage de poissons enroulés dans des Maboke qui furent servis abondamment dans les Malewa ou Nganda, c’est-à-dire autres formes de restaurant de fortune très prisés par le peuple.
Il se créa même d’autres activités touristiques comme les pique-niques à la Nsele et autres localités de villégiature intensément fréquentées par la population.
Ainsi, grâce même à cette politique, la bourgade comme Kinkole, par exemple, est devenue à Kinshasa, une localité intensément fréquentée et envahie rien que par amour pour la consommation de poissons enroulés dans des Maboke.
La pêche du poisson est, pour le MPR, un secteur important d’un des agrégats macro-économiques qu’est l’agriculture proclamée par le MPR priorité des priorités.
Car, par l’importance de son volume, la production agricole du pays jouit, dans le domaine des ressources financières d’un avantage comparatif évident par rapport aux autres produits et pays étrangers.
N’est-ce pas ce qu’explique qu’elle ait participé à un moment donné de l’histoire économique du pays à près de 50% du PIB.
Mais elle est tombée dramatiquement aujourd’hui à 16,5% du PIB.
En encourageant l’exploitation halieutique, le MPR entendait et entend fonder sa foi en bonne gouvernance non sur le verbe mais bien sur l’action, car la pratique vaut mieux que la théorie.
Voilà pourquoi le MPR encourage et soutient la production nationale globalisante où est intégrée la production halieutique, en ce qu’elle enrichit le pays et offre des emplois au peuple et surtout à la jeunesse qui, pour le MPR, est fer de lance du développement du pays, car sève vivifiante et donc transformatrice de la société.
Ainsi, le MPR se refuse conséquemment à se laisser émouvoir ou amadouer par d’interminables conférences nationales quand même elles seraient souveraines ou des concertations, voire des dialogues nationaux fussent-ils organisés par des évêques dans un Etat laïc, ni autres forums qui ne sont ni parlement ni constituante. Car seules ces deux structures se trouvent mieux qualifiées pour définir les stratégies adéquates du développement du pays; lequel développement est vecteur de l’amélioration quantitative et qualitative de la vie du citoyen dans un pays ou il fait beau vivre, et ce grâce au respect scrupuleux de la loi mère qu’est la Constitution.
Il est donc de bonne règle de prendre appui sur la Constitution que le peuple a approuvé à 85% pour la solution de tous les problèmes que se posent apparemment et sans raison valable, la classe politique et par effet d’entrainement le peuple.
« Bla-bla toboyi Action!» dixit le Maréchal Mobutu: initiateur, fondateur, Premier président national du Mouvement populaire de la révolution -MPR. Lequel MPR se prépare à commémorer ses 50 ans de présence dans la vie politique du pays ce 7 septembre 2017. Date qui coïncidera avec le 20ème anniversaire de la regrettable disparition du fondateur.
Evénements à la méditation desquels la direction politique nationale de MPR invite le peuple à se concentrer.
Se rappelant ainsi, avec patriotisme certain, du mariage -Mobutu-peule-«Banza moninga bozalaki nde libala!».
Gloire immortelle au Maréchal Mobutu!
Pour la Direction politique nationale
N’SIMBA M’VUEDI Simon
Membre du Collège des fondateurs
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