Sécurité

Capitaine Kasereka: «Minembwe est contrôlée par les FARDC»

La localité de Minembwe, surplombant la montagne portant le même dans le territoire de Fizi, au Sud-Kivu, est sous contrôle des Forces armées de la RD-Congo -FARDC. Cette affirmation coupe court aux informations ayant circulé le jeudi 3 septembre tôt le matin selon lesquelles des sources diversifiées ont annoncé que «Minembwe est tombée entre les mains des rebelles tutsis dirigés par le colonel déserteur Makanika, en coalition avec les Android, M23, Twirwaneho, Ngomino et Red Tabara».

Dans une réaction faite sur Top Congo FM, le capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole des FARDC, dans la province du Sud-Kivu, a balayé d’un revers de la main ces informations les qualifiant de «fausses». «Toutes ces informations que vous êtes en train de lire sont fausses», a-t-il démenti. Puis: «La prétendue prise de Minembwe est un rêve».

Le capitaine Kasereka a quand même reconnu les tentatives lancées par ces rebelles pour l’occupation de cette localité mais qui ont échoué. «Il y a eu une attaque mardi 1er septembre. Makanika et ses alliés ont tenté d’attaquer les positions des FARDC à Kalingi -situé à plus ou moins 15 Km de Minembwe. Nous les avons empêchés et contre-attaqués. Ils ont ensuite essayé d’attaquer notre base dans une colline surplombant Minembwe, sans succès», a affirmé Dieudonné Kaseraka sur Top Congo FM.

Et de préciser: «pour le moment, la situation est sous contrôle. Nous avons réussi à les repousser et à Kalingi et tout près de Minembwe». Selon lui, les forces loyalistes «continuent à poursuivre l’ennemi». Depuis plusieurs années, les Tutsi venus du Rwanda et habitant cette zone ont tenté en vain d’ériger Minembwe en commune rurale et/ou territoire qui sera dirigé par eux-mêmes et ils se butent toujours à l’opposition des autochtones. Ce qui est à la base de conflit communautaire. Fin 2019, le colonel tutsi Makanika, commandant second des FARDC, dans cette zone, avait déserté pour rejoindre la rébellion et s’attaquer aux forces loyalistes.

Ces dernières ont été instruites de le rechercher afin qu’il réponde de ses actes. Plusieurs organisations des droits humains nationales et internationales ne cessent de dénoncer que plus de 130 groupes armés sèment la terreur dans la partie Est de la RD-Congo et particulièrement dans les provinces de l’Ituri, Nord-Kivu et Sud-Kivu.

Octave MUKENDI

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