Vice-ministre des RD-Congolais de l’étranger, Emmanuel Ilunga Ngoy Kasongo, n’est pas resté indifférent quant à la disparition d’Etienne Tshisekedi, figure emblématique de l’Opposition RD-congolaise et président du Comité des sages du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, décédé mercredi 01 février à Bruxelles. Profitant d’une communication jeudi 02 février dans son cabinet de travail, le vice-ministre Emmanuel Ilunga a présenté ses condoléances à la famille de l’illustre disparu ainsi qu’à l’ensemble de la classe politique RD-congolaise. «Notre pays est en deuil. Nous avons perdu une icône, un homme politique important de notre pays en la personne d’Etienne Tshisekedi. C’est avec tout le regret et tout le respect que nous présentons à sa famille biologique ainsi qu’à l’ensemble de la classe politique RD-congolaise nos condoléances. Nous espérons que les obsèques vont se passer dans les meilleures conditions», a déclaré Emmanuel Ilunga.
Au cours de cette communication devant la presse, le vice-ministre Emmanuel Ilunga est revenu sur les négociations politiques en cours au Centre interdiocésain sous l’égide des évêques catholiques. A en croire le vice-ministre, au lieu de penser à un autre accord, des aménagements doivent plutôt être faits sur l’Accord signé le 18 octobre 2016 à la Cité de l’Union africaine.
A son entendement, l’Accord du 31 décembre ne doit pas venir balayer l’Accord du 18 octobre mais être son complément. «Un accord a été trouvé le 18 octobre 2016 après de discussions durant 45 jours par plus de 300 personnes. Cet accord a été signé à l’issue d’un dialogue qui a été convoqué sur ordonnance présidentielle, donc il y a une base légale. Alors je ne peux pas comprendre comment un accord qui a été convoqué dans les conditions requises soit balayé d’un revers de la main pour le remplacer par un autre accord. C’est très compromettant pour l’avenir de notre pays qui a besoin de paix sociale», a avancé le patron de la Diaspora RD-congolaise.
Emmanuel Ilunga est d’avis qu’il faut discuter sur des aménagements de l’Accord du 18 octobre et non sur un nouvel accord. Selon lui, ces aménagements permettront de trouver un compromis favorable à tous.
Un nouvel accord, a-t-il estimé, ne serait pas la bienvenue au regard du contexte politique actuel. Pour le vice-ministre des RD-Congolais de l’étranger, le pire est qu’il rencontrera des problèmes de formes et de fonds qui risqueraient de créer plus de problèmes. «Nous insistons sur des aménagements car il est hors de question de remplacer l’Accord du 18 octobre qui a répondu à plusieurs critères. Il y a eu respect des conditionnalités du Conseil de sécurité des Nations unies notamment de la Résolution 2277. Et pendant toute la durée des travaux, les représentants de la Communauté internationale étaient présents. Le facilitateur Edem Kodjo a été nommé par l’Union africaine. N’est-ce pas un accord qui a rempli les conditions de droit», a soutenu Emmanuel Ilunga. Le vice-ministre des RD-Congolais de l’étranger invite ainsi à une adhésion à l’Accord du 18 octobre qui reste ouvert pour des amendements.
Guylain LUZAMBA
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