Politique

Crispin Atama rassure la détermination des FARDC

La sécurité en RD-Congo, a souligné le ministre de la Défense nationale, est une nécessité impérieuse pour n’importe quelle démocratie, telle qu’elle assure la paix et la prospérité du peuple RD-congolais, ainsi que le développement politique et économique du pays
 
Le gouvernement continuera à mettre en œuvre les réformes nécessaires qui aideront à moderniser les FARDC afin qu’elles soient plus dynamiques, mieux équipées, professionnelles et respectueuses des droits de tous. C’est ce qu’a annoncé le ministre de la Défense nationale, anciens combattants et réinsertion, Crispin Atama, dans un communiqué.
Il a poursuivi que la RD-Congo continuera à coordonner avec les Nations unies ainsi que les pays partenaires, des actions afin de rétablir la paix à travers la région. Le ministre Atama a par ailleurs signalé que, depuis janvier 2015, les Forces armées de la RD-Congo a neutralisé plus d’un millier d’éléments du groupe rebelle des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda -FDLR. La RD-Congo poursuit également ses efforts en vue de mettre fin aux violences sexuelles à travers tout son territoire.
 
«Notre gouvernement et nos forces armées sont déterminés à assurer la sécurité et l’intégrité territoriale de ce pays», a rassuré Crispin Atama, ministre de la Défense nationale, anciens combattants et réinsertion, signalant que, depuis janvier 2015, les Forces armées de la RD-Congo -FARDC- a neutralisé plus d’un millier de membres du groupe rebelle des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda -FDLR. D’après un communiqué du ministère de la Défense nationale, anciens combattants et réinsertion, ces rebelles, qui étaient concentrés dans la région orientale de la RD-Congo, ont été accusés de nombreuses violations des droits de l’homme incluant le meurtre, le viol et le recrutement d’enfants soldats.
L’annonce a été faite par le Général Léon Mushale, commandant de la troisième défense de zone des Forces armées de la RD-Congo -FARDC. «La sécurité en RD-Congo est une nécessité impérieuse pour n’importe quelle démocratie, telle qu’elle assure la paix et la prospérité du peuple RD-congolais, ainsi que le développement politique et économique du pays», a souligné le ministre Crispin Atama.
Il a également fait savoir que le gouvernement, avec le soutien total du Chef de l’Etat Joseph Kabila, continuera à mettre en œuvre les réformes nécessaires qui aideront à moderniser les FARDC afin qu’elles soient plus dynamiques, mieux équipées, professionnelles et respectueuses des droits de tous. «Nous continuerons à coordonner avec les Nations unies ainsi que les pays partenaires, des actions afin de rétablir la paix à travers la région», a-t-il renchéri.
 
Mettre fin aux violences sexuelles
 
En plus de ces succès, le communiqué du ministère de la Défense nationale, anciens combattants et réinsertion rappelle que la RD-Congo a continué la mise en œuvre des réformes dans le secteur de la sécurité, y compris l’armée et la police. Toutes ces formations soutenues par la Communauté internationale ont contribué à la modernisation des forces de sécurité de la RD-Congo. Les Nations unies ont récemment noté que, entre janvier et septembre de l’année dernière, plus de 800 policiers ont été formés en RD-Congo par le personnel de l’ONU.
La RD-Congo poursuit ses efforts en vue de mettre fin aux violences sexuelles à travers tout son territoire. L’ONU a également noté une baisse de 33%, entre 2013 et 2014, dans les viols attribuables aux hommes armés. Les Nations unies ont loué les progrès significatifs et encourageants de la RD-Congo dans le combat contre l’impunité, avec 146 soldats des FARDC et 40 policiers condamnés, entre janvier et septembre 2015, pour des violations de droits de l’homme. D’autres actions pour éliminer la violence sexuelle et l’impunité incluent notamment: la signature en mars 2013 d’un accord commun entre la RD-Congo et les Nations unies qui détermine les zones prioritaires dans la résistance contre la violence sexuelle; la nomination, en juillet 2014, par le Président Kabila, de Jeanine Mabunda Lioko, en tant que Conseillère spéciale dans la lutte contre les violences sexuelles et le recrutement d’enfants.
«Depuis cette nomination, la République démocratique du Congo a renforcé ses efforts contre la violence sexuelle, et a connu une augmentation des poursuites et des condamnations de personnes accusées de violences sexuelles, y compris au sein des forces de sécurité du pays», a noté le ministre Atama dans le communiqué. Il y a également la poursuite en justice de 135 cas devant les tribunaux, entre juillet et décembre 2014, dans l’effort du gouvernement de punir les criminels d’agressions sexuelles; la mise en place en novembre 2014 par le gouvernement de la RD-Congo d’une ligne téléphonique d’assistance afin de répondre aux victimes de violences sexuelles cherchant de l’aide médicale ou légale. Les commandants des FARDC ont également signé, en mars 2015, une déclaration capitale pour combattre les viols de guerre.
 
Christian BUTSILA
 
 

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