Politique

RDC : Constant Mutamba et la NOGEC soutiennent les réformes constitutionnelles

Le ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba, et son parti politique Nouvelle génération pour l’émergence du Congo -NOGEC- ainsi que ses alliés politiques ont rejoint le camp du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi. En effet, au cours de son meeting, samedi 14 décembre 2024, devant des milliers de personnes venues spécialement au terrain Boudha, dans la commune de N’Djili, pour savoir et comprendre la position du min’Etat de la Justice RD-congolaise vis-à-vis de la question épineuse sur la révision ou le changement de la Constitution de la République, le chef de file de l’Opposition républicaine a dit «oui» aux réformes constitutionnelles.

Ce projet sur la révision ou le changement de la Constitution est initié par le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi. Lors de ce meeting populaire dont plusieurs figures politiques et religieuses ont participé à l’instar du député national Van Walesa et évêque Pascal Mukana, Néné Nkulu et autres, le ministre d’Etat en charge de la Justice a présenté l’engagement de son mouvement en faveur de ces réformes constitutionnelles comme essentielles à la modernisation des institutions RD-congolaises. Selon lui, ces réformes proposées par le Chef de l’Etat ne viseraient pas à prolonger le mandat présidentiel. Il a cependant critiqué l’incapacité de l’Opposition à mobiliser une foule comparable à la sienne.

Devant cette foule, il a salué la formation d’un gouvernement inclusif, la considérant comme une avancée vers une gouvernance partagée, et a remercié le Président de la République pour cette initiative. Par ailleurs, il s’est dit déterminé à renforcer l’Opération «Zéro kuluna» pour lutter contre la criminalité.

A ce sujet, Constant Mutamba a appelé à la participation citoyenne pour dénoncer les actes criminels.  Il a aussi présenté un rapport sur les états généraux de la justice, soulignant l’adhésion unanime à la création d’un Conseil supérieur de la justice, destiné à remplacer le Conseil supérieur de la magistrature et à améliorer l’efficacité du système judiciaire. Il a, à cet effet, préconisé la révision ou le changement de l’article 152 de la Constitution, qui, dans son opinion, empêche au Président Tshisekedi et à lui de devenir membre du Conseil supérieur de la justice.

Le leader de l’Opposition républicaine a salué la décision du Chef de l’Etat visant à créer le Parquet financier. Pour lui, ce parquet aura but de traquer tous les voleurs en cravate. Profitant de cette opportunité, cet ancien candidat lors de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 a dressé un bilan positif de son passage au ministère de la Justice.

Hénoc AKANO

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