Politique

Mbadu apporte le sourire aux sinistrés

Le gouvernement provincial en collaboration avec un comité de crise, monté sur place, est intervenu face aux premières urgences qui sont l’inhumation des morts, la désinfection des zones frappées par la calamité
Une cinquantaine de morts, plusieurs disparus et un millier d’habitations effrontées. C’est le tout premier bilan de l’inondation meurtrière produite dans la ville de Boma. Proche de ses administrés, le  gouverneur de la province du Kongo Central, Jacques Mbadu Nsitu, est descendu urgemment dans cette partie de la RD-Congo, mardi 27 décembre 2016, pour s’en rendre compte et apporter le sourire aux sinistrés. Aussitôt arrivé, le gouvernement provincial en collaboration avec un comité de crise, monté sur place, est intervenu face aux premières urgences qui sont l’inhumation des morts, la désinfection des zones frappées par la calamité -les abords de la rivière Kalamu- qui reçoit plus un affluent. Le gouv’ Mbadu a également promis de réhabiliter rapidement le Pont Sindi au quartier Km8, dégager la chaussée parsemée de tout, véhicules et autres, assainir, désinfecter. En plus, en collaboration avec les organisations humanitaires et l’intervention du gouvernement de la République, les sinistrés seront urgemment abrités momentanément et par la suite délocalisés.
Boma, une des villes portuaires de la RD-Congo, est frappée d’une forte inondation. Cette catastrophe naturelle a sérieusement causé des dégâts. Une cinquantaine de morts, plusieurs disparus et un millier d’habitations effrontées. C’est le tout premier bilan révélé par les autorités urbaines. Très touché, Jacques Mbadu Nsitu et son gouvernement sont allés vite, mardi 27 décembre 2016, réconforter les familles endeuillées et celles ayant perdu leurs maisons. «Les graves dégâts causés par l’inondation qui a endeuillé et saccagé une partie de la ville portuaire de Boma dépasseraient totalement l’intervention qu’apporterait le gouvernement provincial du Kongo Central, piloté par Jacques Mbadu Nsitu», a-t-on appris. Selon des témoins de l’événement, ces dégâts causés par cette catastrophe ont détruit des milliers de logements, des bureaux municipaux de service de l’Etat, des imprimés de valeur de plusieurs institutions, même financière comme la CADECO et autres, des écoles, des centres de santé. «L’eau a malheureusement visité les services du Port international de Boma, le bureau de la CENI, le Camp militaire Tabora, le quartier Km3 et comme dit précédemment, tous les abords de la rivière. L’eau impropre à la consommation dans une ville sans électricité presque», ont renchéri ces témoins.
Première intervention de Mbadu: inhumation des morts
Arrivé sur le lieu du désastre, le gouvernement provincial en collaboration avec un comité de crise est intervenu face aux premières urgences qui sont l’inhumation des morts, la désinfection des zones frappées par la calamité -les abords de la rivière Kalamu, qui reçoit plus un affluent, et malheureusement, une rivière en bas du niveau du fleuve. Le gouv’ Mbadu a apporté le sourire aux sinistrés. Il a également promis de réhabiliter rapidement le Pont Sindi au quartier Km8, dégager la chaussée parsemée des véhicules emportés et autres, assainir, désinfecter. En plus, en collaboration avec les organisations humanitaires et l’intervention du gouvernement de la République, a-t-il rassuré, il sera urgent d’abriter momentanément les victimes et de les délocaliser.
Pour le gouverneur Jacques Mbadu, la prochaine étape sera l’identification des victimes et des dégâts. «Les cours d’eau sont en leur période de crue, et qu’en tout refoulement de l’océan sur le fleuve, la rivière Kalamu, qui tire sa source depuis Tsumba Kituti sur la route de Matadi, qui non seulement est en bas du niveau du fleuve, mais aussi reçoit des eaux de rivières Sindi et Lukunga, subirait toujours ce phénomène d’inondation, aussi favorisé malheureusement par nos constructions anarchiques aux abords des cours d’eau, notre mauvaise gestion des déchets, l’ensablement», a expliqué le gouverneur du Kongo Central aux Bomatraciens.
Une expertise néerlandaise envisagée
En visionnaire et scientifique, Jacques Mbadu dit Mavungu qui a souvent échangé avec des experts d’urbanisme et d’hydrographie sur la position de Boma, a avancé que devant cette situation calamiteuse qui revient chaque 5 ou 10 ans, les cours d’eau comme Lovo, Sindi, Lukunga et même Kalamu devraient bénéficier de nouvelles déviations dans leur déversement vers le fleuve. Il soutient un changement de voie les redirigeant vers le niveau où ils déverseraient leurs eaux depuis l’amont du fleuve. «Dans cette option, une expertise néerlandaise -où peut-être la Corée du Sud- serait invitée d’association, considérant que le Pays-Bas a excellé dans l’hydrographie face à leur bas niveau devant les eaux», a souhaité le gouv’ Mbadu. Les organisations humanitaires, la Croix-Rouge et autres services, collaborent à ces opérations pilotées par le gouvernement provincial.
Christian BUTSILA

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