Politique

LUCHA exige la libération de tous ses militants avant d’aller au dialogue

Après la publication des noms de quelques prisonniers politiques amnistiés par le Chef de l’Etat Joseph Kabila à la suite de la demande du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement et de la Lutte pour le changement -LUCHA-, quelques prisonniers ont obtenu leur liberté provisoire lundi 29 aout dernier. Parmi ces amnistiés, l’on compte deux militants de LUCHA, dont Yves Makwambala et Fred Bauma. Insatisfaits, les militants de ce mouvement citoyen réclament le relâchement de tous leurs camarades croupissant encore en prison. Une condition sine qua non pour que cette structure aille au dialogue politique national et inclusif.
Yves Makwambala et Fred Bauma, tous deux militants du mouvement citoyen LUCHA, ont obtenu la liberté provisoire sur demande du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement au Chef de l’Etat Joseph Kabila. Pour ce mouvement, le gouvernement doit accélérer la libération des autres détenus encore en prison. Ce qui constitue une condition sine qua non pour LUCHA pour participer au dialogue politique national et inclusif.
«Lorsqu’on a été sollicité pour participer au dialogue, nous avons aussi posé deux conditions. Premièrement, la libération de nos camarades parce que ce sont eux qui vont représenter la LUCHA. Deuxièmement, nous voulons que tout se passe bien en respectant la Constitution. Depuis que le gouvernement avait décidé de libérer les prisonniers politiques, c’est seulement le samedi 26 août que nos deux militants ont été notifiés pour comparaître à la même date», a souligné Gloria Nsenga, militante de LUCHA. Et d’ajouter: «les deux amis libérés aujourd’hui, figuraient sur la première liste publiée par Tambwe Mwamba, ministre de la Justice, droits humains et Garde des sceaux. Nous continuons de réclamer la libération de Marcel Héritier Kapitene, Victor Tosongo, Godefroid Mwanabwato et Bienvenue Matumu, tous militants de LUCHA qui croupissent encore au Centre pénitentiaire de rééducation de Makala et dont leurs noms figurent sur la deuxième liste».
Elle a en outre plaidé pour la libération de Jean de Dieu Kilima, militant de FILIMBI. Par ailleurs, la LUCHA a appelé le gouvernement à libérer le plus vite possible leurs camarades encore en prison parce qu’ils doivent représenter leur mouvement au dialogue politique national et inclusif.
Yves Makwambala et Fred Bauma ont été arrêtés en mars 2015 lors du lancement officiel du mouvement FILIMBI à Kinshasa, tandis que les 4 autres sont incarcérés depuis le mois de février dernier, lors de la ville morte organisée en marge de la commémoration de la mort des chrétiens péris sous le régime de Mobutu.
Mymye MANDA

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page