Le fils, mineur d’âge, renverse un soldat des FARDC, le père berne la victime avec USD 1000… puis s’arrange pour mettre le fiston hors depoursuite hors de Kinshasa, en Afrique du Sud, et coupe tout contact
Vital Kamerhe a-t-il l’habitude de laisser son fils mineur d’âge conduire un véhicule en toute illégalité? La question taraude les esprits depuis qu’un fils de l’ancien speaker de l’Assemblée nationale a accidentellement percuté un piéton dans la commune de la Gombe. Interpelé par la Police, son père a usé de ses relations pour le sortir et le cacher en Afrique du sud, empêchant ainsi toute poursuite contre lui.
Kamerhe, caricature de bonne famille, candidat président de la République, sacrifierait-il l’éducation de ses enfants au profit de sa carrière politique? Possible après analyse de sa gestion de la suite de cet accident. Kamerhea d’abord ameuté des proches mieux positionnés dans l’appareil de l’Etat pour tirer son fils coupable des griffes de la Police. Puis, il a fait semblant de prendre en charge les soins de la victime fracturée à plusieurs endroits en lui remettant USD 1000. Il a, enfin, dévoilé son vrai visage, son cynisme,quand il a envoyéle coupable en Afrique du Sud visiblement dans l’intention de le mettre hors de portée de la Police et de la Justice.
Le pire de tous ces dégâts, Kamerhe a pris la décision de couper tout contact avec le soldat. On voit bien que la question des valeurs se pose plus que jamais chez l’opposant. Après le scandale de l’occupation illégale de l’immeuble de l’Etat sis avenue Lubefu, les observateurs déduisent que dans sa vie privée, le candidat président prouve son rejet de toute valeur. Qu’on ne vienne pas dire que la vie de famille d’une personnalité qui se voue un destin national ne concerne pas la presse.
Qu’on se régale des articles commandités pour relayer le procès d’un accident de circulation malveillamment attribué aux Boshab -du reste blanchis-, manifestement pour chercher noise au Régime, au nom d’une opposition mal assimilée, est aussi pire qu’encourager un mineur à conduire sans permis, faire obstruction à la poursuite de l’enquête,abandonner la victime à son triste sort et s’organiser pour ne pas fuiter l’affaire dans les medias. D’avoir soustrait son fils de la procédure contraste avec cette posture de donneur de leçons que Kamerhe aime afficher. Se dessine imparablement un vilain penchant pour le «faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais». C’est une imposture que d’exonérer les élites de leurs devoirs et responsabilités.
Tino MABADA
Vital Kamerhe a-t-il l’habitude de laisser son fils mineur d’âge conduire un véhicule en toute illégalité? La question taraude les esprits depuis qu’un fils de l’ancien speaker de l’Assemblée nationale a accidentellement percuté un piéton dans la commune de la Gombe. Interpelé par la Police, son père a usé de ses relations pour le sortir et le cacher en Afrique du sud, empêchant ainsi toute poursuite contre lui.
Kamerhe, caricature de bonne famille, candidat président de la République, sacrifierait-il l’éducation de ses enfants au profit de sa carrière politique? Possible après analyse de sa gestion de la suite de cet accident. Kamerhea d’abord ameuté des proches mieux positionnés dans l’appareil de l’Etat pour tirer son fils coupable des griffes de la Police. Puis, il a fait semblant de prendre en charge les soins de la victime fracturée à plusieurs endroits en lui remettant USD 1000. Il a, enfin, dévoilé son vrai visage, son cynisme,quand il a envoyéle coupable en Afrique du Sud visiblement dans l’intention de le mettre hors de portée de la Police et de la Justice.
Le pire de tous ces dégâts, Kamerhe a pris la décision de couper tout contact avec le soldat. On voit bien que la question des valeurs se pose plus que jamais chez l’opposant. Après le scandale de l’occupation illégale de l’immeuble de l’Etat sis avenue Lubefu, les observateurs déduisent que dans sa vie privée, le candidat président prouve son rejet de toute valeur. Qu’on ne vienne pas dire que la vie de famille d’une personnalité qui se voue un destin national ne concerne pas la presse.
Qu’on se régale des articles commandités pour relayer le procès d’un accident de circulation malveillamment attribué aux Boshab -du reste blanchis-, manifestement pour chercher noise au Régime, au nom d’une opposition mal assimilée, est aussi pire qu’encourager un mineur à conduire sans permis, faire obstruction à la poursuite de l’enquête,abandonner la victime à son triste sort et s’organiser pour ne pas fuiter l’affaire dans les medias. D’avoir soustrait son fils de la procédure contraste avec cette posture de donneur de leçons que Kamerhe aime afficher. Se dessine imparablement un vilain penchant pour le «faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais». C’est une imposture que d’exonérer les élites de leurs devoirs et responsabilités.
Tino MABADA