Politique

Le gouverneur Bienvenu Essimbi traduit en justice

Les faits se sont déroulés le 20 décembre 2016 à Lisala, dans la province de la Mongala. A cette date, un groupe de gens a sauvagement attaqué une église locale, tuant des surveillants, adeptes et le prophète Waminene dont les corps ont été mutilés et trainés par un véhicule jusqu’à la morgue. A cet effet, cité comme commanditaire de ce carnage, le gouverneur de la province de la Mongala, Bienvenu Essimbi, vient d’être traduit en justice.
Dans leur plainte, les avocats des victimes accusent le gouv’ et consorts pour génocide, assassinat, mutilation des cadavres, atteinte à la liberté de culte, organisation de la bande armée et pillage. Dans un communiqué de presse parvenu jeudi 20 juillet 2017 à la rédaction d’«AfricaNews», Maître Zacharie Ntumba Musuku, parapheur de ce document, renseigne que la plainte a été déposée à l’auditorat militaire général des Forces armées de la RD-Congo -FARDC-, compte tenu de rang du gouverneur de province.
Bénéficiant du soutien et de l’accompagnement des élus nationaux de la province de la Mongala, les avocats de la famille Waminene ont porté plainte contre le gouverneur de la province de la Mongala, dans l’affaire de l’assassinat du prophète Waminene et ses adeptes à Lisala. Dans un communiqué de presse parvenu jeudi 20 juillet 2017 à la rédaction d’«AfricaNews», Maître Zacharie Ntumba Musuku, parapheur de ce document, renseigne que la plainte a été déposée à l’auditorat militaire général des Forces armées de la RD-Congo-FARDC-, compte tenu de rang du gouverneur.
Il précise que les avocats des victimes reprochent à Bienvenu Essimbi et consorts d’avoir attaqué et assassiné, par une bande mobilisée, excitée et armée de fusilles d’appui, de bâtons et de pierres, dénommée «Bana Mbentenge» à Lisala, les surveillants, les adeptes ainsi que le prophète Waminene dont les corps ont été mutilés et trainés par un véhicule jusqu’à la morgue en date du 20 décembre 2016.
«Comme si cela ne suffisait pas, ceux des adeptes qui s’étaient enfermés dans l’Eglise par peur de représailles, ont été eux aussi tués, violés, brulés vifs et s’en était suivi un pillage perpétré par les éléments des Forces armées de la RD-Congo -FARDC- venus d’Angenga sous les ordres de Bienvenu Essimba», soutient ce communiqué de presse. Et de poursuivre: «plusieurs personnes ont été tuées dont certaines ont été jetées dans les fosses septiques de Waminene et d’autres, poursuivies dans des maisons où elles s’abritaient, ont été sauvagement abattues».
Pour les avocats des victimes, si ces faits graves portés devant l’Auditorat militaire général des FARDC sont avérés, ils sont constitutifs d’infractions les plus graves de génocide, d’assassinat, de mutilation des cadavres, de pillage, de violation de domicile, d’atteinte à la liberté de culte et tant d’autres, passibles de peine capitale ou de la prison à perpétuité, sans préjudices aux réparations dues orphelins, veuves et autres victimes.
OK                                                     
 

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