Moïse Katumbi garde intacte sa volonté de retourner au pays pour continuer sa lutte dédiée à l’instauration d’une vraie démocratie en RD-Congo. Candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle pour le compte du G7 et de l’Alternance pour la République, Katumbi l’a dit dans une déclaration de soutien à la marche du 31 décembre 2017 organisée par les laïcs catholiques. «Mon retour est pour très bientôt et ma lutte n’est pas destinée à mon seul intérêt personnel, mais à celui de tous ceux qui sont privés de liberté pour leur opinion politique», a-t-il fait savoir.
Membre du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement -aile Limete-, Moïse Katumbi Chapwe envisage sérieusement de regagner la RD-Congo, pays de ses ancêtres. Depuis Bruxelles, il a dit toute sa détermination de rentrer au pays dans une déclaration de soutien à la marche du 31 décembre 2017, organisée par le Comité laïc de coordination de l’église Catholique -CLC. «Mon retour est pour très bientôt et ma lutte n’est pas destinée à mon seul intérêt personnel, mais à celui de tous ceux qui sont privés de liberté pour leur opinion politique», a déclaré le dernier gouverneur du grand Katanga. Puis: «mon retour en homme libre marquera non seulement ma libération, mais aussi celle de tous congolais qui, comme moi, sont victimes d’un régime qui gouverne par défi».
Pour Katumbi, son retour au pays a déjà été acté par l’Accord de la Saint Sylvestre, conclu le 31 décembre 2016 sous les auspices des évêques catholiques, mais le régime s’y oppose. «A différentes reprises, j’ai annoncé mon retour car j’en ai la volonté au plus profond de moi et les institutions les plus respectables et les plus influentes le réclament. Les évêques, dans leur rapport sur la décrispation, exigent mon retour en homme libre et disposant de ses pleins droits, y compris celui d’être candidat à l’élection présidentielle», a rappelé Katumbi. Et d’ajouter: «Le Comité des Droits de l’homme de l’ONU a aussi sommé le gouvernement congolais de permettre mon retour en citoyen libre et protégé. L’Union africaine, le Conseil de sécurité des Nations unies, l’Union européenne, les Etats-Unis et bien d’autres partenaires internationaux ont demandé à ce que soient appliquées les mesures de décrispation au plus vite».
Bien que physiquement éloigné de son Congo natal, Moïse Katumbi a laissé entendre qu’il ne cesse de fourmiller des stratégies pour l’instauration d’une vraie démocratie en RD-Congo. «Depuis que j’ai dû quitter le pays, victime d’un procès politique grotesque et d’un harcèlement violent de la part du régime, je n’ai cessé de me battre pour vous -le peuple, ndlr-», a-t-il rassuré. Et de poursuivre: «même si je suis en dehors du pays, pas un jour, pas une heure, pas une minute ne s’écoulent sans que je ne combatte la dictature qui sévit, sans que je ne milite, partout dans le monde, pour l’instauration d’une vraie démocratie au Congo».
Soutien à la marche du 31 décembre
Le candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle pour le compte du G7 reste persuadé que seule une vraie démocratie permettra de rétablir la paix et de renouer avec la prospérité. «Ce combat que je mène à l’international, loin du Congo, mais proche des RD-Congolais, est crucial et porte ses fruits. Cependant, je sais que vous avez aussi besoin de moi au pays, à vos côtés», a-t-il asséné.
A l’approche de la marche pacifique convoquée par le Comité laïc de coordination de l’église Catholique le 31 décembre 2017, marquant l’an 1 de l’Accord de la Saint Sylvestre, Moïse Katumbi Chapwe a encouragé la population à participer à cette activité pour exiger la paix, la liberté et la démocratie. «J’appelle tous les RD-Congolais à se mobiliser pour exiger, avec force, mais toujours pacifiquement, la paix, la liberté et la démocratie… et pour réclamer l’application de l’accord de la Saint Sylvestre et que des vraies élections puissent être organisées dans les pays», a lancé le boss du TP Mazembe non sans marteler qu’il est temps, pour le peuple RD-congolais, de se mettre ensemble et de retrouver sa dignité.
Laurent OMBA